L’amendement « condamne la répression brutale de l’Iran à l’encontre des manifestants, suite à la mort de Mahsa Amini, après son arrestation violente, ses abus et ses mauvais traitements par la ‘police de la moralité’ iranienne ; demande à l’UE et à ses États membres d’inscrire les pasdarans sur la liste des organisations terroristes de l’UE, compte tenu de ses activités terroristes, de la répression des manifestants et de la fourniture de drones à la Russie ».
La présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a réitéré son précédent appel de mars 2010 pour que la communauté internationale inscrive les pasdarans et le ministère du renseignement et de la Sécurité (MOIS) du régime iranien sur leur liste noire des organisations terroristes.
« Comme je le dis depuis des années, les pasdarans doivent être désignés comme une organisation terroriste, et les agents du renseignement des mollahs doivent être interdits d’entrée en Europe », a-t-elle souligné.
Les habitants des villes de Saqqez et Mahabad, dans l’ouest et le nord-ouest de l’Iran, sont descendus dans la rue pour célébrer la résolution du Parlement européen.
Jeudi soir, les habitants de Bandar Abbas, dans la province d’Hormozgan, dans le sud de l’Iran, ont commencé à scander des slogans anti-régime visant spécifiquement Khamenei et son appareil répressif : « Mort aux pasdarans ! « Bassidj, Bassidj, Bassidj ! », ont-ils scandé.
Le même jour, les habitants de Dehgolan, dans l’ouest de l’Iran, se sont rassemblés pour commémorer le 40e anniversaire de l’assassinat de Shadman Ahmadi par les forces de sécurité oppressives du régime. Selon d’autres informations, au 126e jour du soulèvement, les travailleurs d’un terminal pétrolier local sur l’île de Qeshm sont en grève, poursuivant les protestations nationales contre le régime.
Selon des informations en provenance d’Ispahan, les agriculteurs sont descendus dans la rue une fois de plus pour protester et demander des réponses aux responsables du régime concernant leurs problèmes actuels. Ils cherchent des réponses concernant les portions d’eau de leurs terres, qui ont été dévastées par les projets de détournement de cours d’eau du régime.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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