AFP, 22 mars - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est montré vendredi "extrêmement préoccupé par la situation" des droits de l'homme en Iran et a décidé de prolonger le mandat du Rapporteur spécial sur ce pays.
Le Conseil a adopté une résolution en ce sens, déposée par la Suède et acceptée par 26 voix pour, 2 contre (le Pakistan et le Venezuela) et 17 absentions.
Le Conseil a adopté une résolution en ce sens, déposée par la Suède et acceptée par 26 voix pour, 2 contre (le Pakistan et le Venezuela) et 17 absentions.
Dans la résolution, le Conseil se dit extrêmement préoccupé par la situation évoquée dans le dernier rapport de l'expert, Ahmed Shaheed, pour qui l'Iran a connu en 2012 "une augmentation apparente" de la gravité des violations des droits de l'homme, avec notamment près de 500 exécutions, ainsi que de nombreux cas de tortures et de violences contre les personnes arrêtées.
La résolution demande au Rapporteur spécial sur l'Iran de présenter un rapport sur la situation en mars au Conseil des droits de l'homme et en septembre à l'Assemblée générale de l'ONU.
Alors que Téhéran n'a jamais laissé le Rapporteur se rendre sur place depuis la création de ce poste en 2005, le Conseil demande au gouvernement de "collaborer sans réserve" avec l'expert.
L'ambassadeur d'Iran auprès de l'ONU, Seyed Mohammad Reza Sajjadi, a quant à lui dénoncé un projet "contreproductif" et a critiqué "la sélectivité" du Conseil des droits de l'homme.
Pour Téhéran, le mandat du rapporteur spécial est "politique" et le prolonger "n'est pas justifié", a-t-il ajouté.
La résolution demande au Rapporteur spécial sur l'Iran de présenter un rapport sur la situation en mars au Conseil des droits de l'homme et en septembre à l'Assemblée générale de l'ONU.
Alors que Téhéran n'a jamais laissé le Rapporteur se rendre sur place depuis la création de ce poste en 2005, le Conseil demande au gouvernement de "collaborer sans réserve" avec l'expert.
L'ambassadeur d'Iran auprès de l'ONU, Seyed Mohammad Reza Sajjadi, a quant à lui dénoncé un projet "contreproductif" et a critiqué "la sélectivité" du Conseil des droits de l'homme.
Pour Téhéran, le mandat du rapporteur spécial est "politique" et le prolonger "n'est pas justifié", a-t-il ajouté.
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