CNRI - Un dirigeant de la communauté Bahaï incarcéré dans la prison de Radjaï Chahr, à 40 km de Téhéran, souffre de graves maladies, mais les responsables refusent de le soigner. Saïd Rezaï, un des sept directeurs de la communauté Bahaï en Iran, a été attaqué et enlevé de chez lui le 14 mai 2008 par les gardiens de la révolution.
C’est un procéder de torture fréquent chez les tortionnaires iraniens que de refuser ou retarder le droit de se soigner au prisonnier. Plusieurs prisonniers politiques, Hodan Sabéri, Mohsen Dogmétchi, Mansour Radpour, Hassan Nahid etc…, privés de soins et martyrisés, ont perdu la vie en prison en deux ans.
Saïd Radjaï, à l’instar de dizaines de Bahaiï à travers le pays, est emprisonné seulement pour son appartenance à une minorité religieuse, interdite par les mollahs.
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