vendredi 30 août 2013

Iran : pour les prisonniers politiques, le gouvernement Rohani est un ramassis d’assassins


 Un survivant du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran a adressé un message à l'occasion du 25e anniversaire de ce carnage. Il y condamne la composition du gouvernement Rohani.

Ali Moézi, 63 ans, a fait passer son message depuis une des principales prisons politiques, à Karadj, en banlieue de la capitale iranienne.
En 1988, quelque 30 000 prisonniers politiques, en grande majorité membres de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), ont été mis à mort en quelques semaines sur une fatwa de Khomeiny, le tyran iranien.
« 25 ans après ce drame national, les mères, les pères, les époux et épouses ainsi que leurs enfants ne savent toujours pas ce qui est arrivé à leurs êtres chers, ni où ils sont enterrés, écrit Ali Moézi dans son message. Ce qui est aberrant c'est que le mollah Hassan Rohani, avec ses slogans de modération, a choisi Mostafa Pourmohammadi comme ministre de la Justice, alors que ce dernier a fait partie de la commission responsable de l'extermination des prisonniers politiques dans notre pays.»

Ali Moezi a été prisonnier politique dans les années 1980. En 2008 il a été de nouveaux arrêté pour être allé voir ses deux enfants à Achraf (la cité des opposants iraniens en Irak). Souffrant de cancer, d'insuffisance rénale et d'arthrose aiguë, Ali Moezi est cependant privé de soins par les autorités qui cherchent à le torturer par ce moyen. Une pratique répandue contre des prisonniers politiques en Iran.

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