mardi 31 octobre 2017

Les bahaïs poursuivis dans diverses villes d'Iran

 La pression et les abus exercés sur les fidèles de la foi bahaïe, en Iran, ont augmenté ces derniers jours avec des dizaines d'arrestations, d'assignations à domicile et la fermeture d’entreprises bahaïes.
Le jeudi 19 octobre, des responsables de la sécurité sont allés à une cérémonie religieuse bahaïe et, après avoir perturbé la cérémonie, ils ont arrêté la propriétaire de la maison, Parisa Sadeghi. Elle a été incarcérée à la prison d'Evine.

Un autre incident s'est produit à Birjand, le 21 octobre au matin, lorsque des agents du renseignement se sont rendus chez 10 bahaïs de cette ville. Après une heure de fouille, ils ont confisqué des livres, des images religieuses, des ordinateurs, et des téléphones portables. Les noms des bahaïs détenus sont Sheida Abedi, Bijan Ahmadi, Bahman Salehi, Firouz Ahmadi, Sagher Mohammadi, Simin Mohammadi, Maryam Mokhtari, Khalil Malaki et Sohrab Malaki.
La situation s’est répétée à Tabriz. Le 21 octobre, des agents du renseignement sont allés chez trois bahaïs, Nahid Misaghi, Behjat Saberi et Touraj Misaghi, et après avoir perturbé leur rassemblement religieux, ils ont filmé tous les participants et ont noté leurs noms et numéros de téléphone.
De plus, les 19 et 20 octobre, des agents du renseignement se sont rendus au domicile de huit bahaïs à Kerman et, après avoir fouillé leurs maisons et confisqué leurs livres religieux, ils leur ont verbalement ordonné de ne pas quitter la ville parce qu’ils seraient convoqués ultérieurement. Ils ont également prévenu que les bahaïs n'étaient pas autorisés à organiser des cérémonies religieuses, les samedis et dimanches et que s'ils le faisaient, la maison serait fermée.
Dans une autre mesure, les entreprises de 16 bahaïs ont été fermées dans les villes de Chiraz et Marvdasht, dans la province de Fars.
Selon les dernières nouvelles, les entreprises d'au moins 12 autres bahaïs dans les villes de Gorgan et Gonbade-Kavous ont été fermées, samedi et dimanche derniers, par la police locale.
Source : Campagne pour les droits de l’homme en Iran, le 27 octobre 2017

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