vendredi 16 septembre 2022

Les Iraniens, les partisans de l’OMPI à Vienne appellent à une politique ferme vis-à-vis de Téhéran

 Lundi 12 septembre, des expatriés iraniens, partisans de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) ont organisé un rassemblement à Vienne, près du siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La manifestation a eu lieu alors que les membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA discutaient du dossier nucléaire du régime iranien et que les perspectives de l’accord nucléaire avec l’Iran conclu en 2015 avec les puissances mondiales, connu officiellement sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), sont de plus en plus sombres. Dans le but d’obtenir davantage de concessions de la part des signataires occidentaux de l’accord, Téhéran a violé tous ses engagements dans le cadre du JCPOA.

La réunion de lundi de l’AIEA s’est tenue trois mois après l’adoption par le Conseil des gouverneurs d’une résolution exhortant la théocratie au pouvoir en Iran à fournir des réponses raisonnables aux enquêtes de l’organisme de surveillance nucléaire concernant les traces d’uranium non résolues sur trois sites en Iran.

Trois mois se sont écoulés, mais Téhéran refuse toujours de répondre à ces questions et continue de faire proliférer son programme nucléaire à la lumière de la politique de complaisance de l’Occident.
Les Iraniens et les partisans de l’OMPI ont dénoncé lundi l’échec de la politique de complaisance qui a alimenté une crise d’impunité en Iran depuis des décennies. Ils ont souligné que le régime théocratique au pouvoir en Iran a traîné les pieds dans les négociations de restauration du JCPOA tout en accélérant ses efforts pour acquérir une bombe nucléaire.

Le 10 mai, l’agence Reuters a cité le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, qui a déclaré que le régime « traînait les pieds en ce qui concerne les informations sur les particules d’uranium trouvées dans d’anciens sites non déclarés du pays, ce qui laisse présager un affrontement sur cette question en juin ».

En outre, le 10 septembre, les puissances européennes ont exprimé leurs « sérieux doutes » sur les intentions de l’Iran de ressusciter le JCPOA.

« La position de l’Iran est en contradiction avec ses obligations juridiquement contraignantes et compromet les perspectives de rétablissement du JCPOA« , peut-on lire dans la déclaration des puissances européennes, comme le rapporte Reuters.

Les membres de la diaspora iranienne, qui prévoient de poursuivre leurs manifestations dans les prochains jours, ont une nouvelle fois rappelé que Téhéran n’a pas l’intention de respecter les termes du JCPOA. Faisant mention aux multiples révélations de la Résistance iranienne, ils ont rappelé aux puissances mondiales que le régime des mollahs n’a jamais honoré ses engagements et poursuit sans relâche le développement de l’arme nucléaire.

Contexte

Le régime iranien a commencé à se doter d’armes nucléaires en 1983. La révélation la plus importante faite par les sources de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran, qui a suscité un examen minutieux de la part du monde entier, a eu lieu le 14 août 2002, lorsque des rapports de renseignement provenant des sources de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran ont révélé l’existence du site d’enrichissement d’uranium de Natanz et de l’installation d’eau lourde d’Arak. Les révélations ultérieures ont révélé l’ampleur des travaux clandestins du régime en matière d’armes nucléaires, ce qui a déclenché des inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique et a permis de mettre en place le régime de sanctions le plus strict pour les années à venir.

Le 16 octobre 2020, la Résistance iranienne a publié un nouveau rapport expliquant que les autorités en charge de l’armement nucléaire avaient établi un site entièrement nouveau à Sorkheh-Hesar. Le rapport précise que la construction de l’installation, au milieu d’un complexe de fabrication de missiles balistiques, a commencé en 2012 et est devenue progressivement fonctionnelle en 2017. Comme cette chronologie coïncide parfaitement avec la mise en œuvre du JCPOA, elle corrobore sans doute la conclusion de longue date de la Résistance iranienne selon laquelle le régime n’a jamais eu l’intention de respecter pleinement les termes de cet accord.

La Résistance iranienne reste engagée dans la tâche historique d’empêcher un régime terroriste agressif, virulemment sectaire et répressif de développer des armes de destruction massive et de les utiliser pour menacer son peuple, la région du Moyen-Orient et le monde.

Source: CNRI 

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