mardi 13 septembre 2022

L’activiste culturelle kurde Kajal Nasri condamnée à 5 ans de prison

 Le Tribunal révolutionnaire de Sanandaj a condamné Kajal Nasri

Le tribunal révolutionnaire de Sanandaj a condamné une activiste culturelle kurde, Kajal Nasri, à 5 ans de prison. Kajal Nasri est accusée de coopération et d’adhésion à des partis kurdes.

Kajal Nasri, 27 ans, vit dans le village de Tangsir, près de Sanandaj, la capitale de la province du Kurdistan iranien, dans l’ouest de l’Iran. Elle a été violemment arrêtée le 12 décembre 2021. Aucune information n’était disponible à son sujet, et elle s’est vu refuser les visites de sa famille, les conseils juridiques et l’accès à un avocat.

Kajal Nasri a été libérée moyennant une caution de 100 millions de tomans près d’un mois après son arrestation.

Kajal Nasri a été temporairement libérée le 10 janvier 2022, avec un bracelet électronique, seulement après que sa mère ait organisé une grève de deux jours devant le département des renseignements de Sanandaj.

Ces dernières années, elle avait été convoquée à plusieurs reprises au département des renseignements de Sanandaj et avait été soumise à des heures d’interrogatoire.

Condition de la prisonnière politique Zohreh Sarv

Condition de la prisonnière politique Zohreh Sarv

Zohreh Sarv a été renvoyée de l’hôpital à la prison d’Evine sans avoir terminé son traitement. Zohreh a été envoyée à l’hôpital Taleghani de Téhéran le 10 septembre 2022, dans un état de santé alarmant. La prisonnière politique Zohreh Sarv a subi une endoscopie nasale à l’hôpital. La semaine dernière, l’hôpital a également prélevé un échantillon de son infection interne, mais le résultat n’a pas encore été communiqué. Les antibiotiques n’ont pas permis de guérir son état.

Une source informée a déclaré que les spécialistes ont découvert, à partir des boutons sur les joues et le front de Zohreh, que l’utilisation d’antibiotiques a affecté son foie. Zohreh doit prendre des médicaments pour résoudre ce problème.

En raison de l’infection à l’intérieur de son corps, ses sinus doivent être vidés. L’accumulation de l’infection derrière sa paupière droite a forcé son œil à se fermer. Le diagnostic erroné posé par le médecin de la clinique de la prison d’Evine a aggravé sa maladie.

Zohreh Sarv avait déjà contracté le coronavirus dans la prison d’Evine. À la clinique de la prison, on a conclu à tort qu’elle avait attrapé un rhume et elle a été privée de traitement au Covid-19 pendant longtemps. Après un long moment, lors de tests ultérieurs, il s’est avéré que le Coronavirus avait infecté et était resté dans son corps sans traitement approprié.

Mme Sarv ne peut recevoir sa troisième dose du vaccin Covid-19 en raison de sa maladie. Sa famille est inquiète, craignant que l’infection ne se propage au cœur et aux poumons de leur fille.

Zohreh Sarv est une militante sur Internet qui a contracté une maladie infectieuse en août 2022 alors qu’elle était en prison. Elle s’est vu refuser l’accès à un traitement médical et le droit à la santé.

Zohreh Sarv purge actuellement une peine de cinq ans d’emprisonnement à la prison d’Evine.

Source: CNRI Femmes

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