Soulèvement en Iran – N° 223
Le lundi 9 décembre, 116e jour du soulèvement, divers quartiers de Téhéran ont retenti de slogans nocturnes. A Ekbatan, Lavizan, Aqdassiyeh, Tehran-Villa, Tehran Pars, Chahr-Ziba, « à bas Khamenei l’assassin », « à bas le dictateur », « Khamenei, assassin, son régime est illégitime », « à bas ce pouvoir meurtrier », « à bas les pasdarans » ont fusé des immeubles et des toits. A Ispahan et Gohardacht de Karadj, les gens ont aussi scandé «pauvreté, corruption et vie chère, nous allons les renverser » et « tant que les mollahs ne seront pas enterrés, ce pays ne sera pas un pays ».
De jeunes insurgés à Jam de Bouchehr ont visé une base de la milice du Bassidj avec des cocktails molotov et ont incendié un panneau d’affichage avec le portrait de Qassem Soleimani sur une place de Zandjan et une banderole avec son portrait devant une base des pasdarans à Kerman.
Lundi à Eshtehard (province d’Alborz), des gens se sont rendus au cimetière Behesht-Ali pour la cérémonie du 3e jour de deuil des martyrs Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini. Cependant forces de sécurité ont empêché les gens d’entrer, les frappant et brisant les vitres des véhicules. Les gens ont fermé la rue et ont scandé « à bas Khamenei » et « « Khamenei assassin, son régime est illégitime ».
La cérémonie du 40e jour de deuil des martyrs Avat Qadirpour et Ebrahim Sharifi s’est tenue à Boukan en présence de nombreuses personnes et de proches des martyrs avec des slogans contre le pouvoir.
Le rassemblement massif de personnes en colère devant la prison de Gohardacht à Karadj, protestant contre la condamnation à mort de deux prisonniers du soulèvement, Mohammad Qabadlou et Mohammad Boroughani, s’est formée aux premières heures du lundi 9 janvier et s’est poursuivi pendant très longtemps. Les forces répressives ont attaqué le rassemblement. Les gens scandaient : « pour chaque personne tuée, un millier d’autres se lèvent », « c’est le dernier message; une exécution et c’est un soulèvement », « je tuerai celui qui a tué mon frère », « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] ».
Pendant ce temps, à Ispahan, les prisonniers du soulèvement Majid Kazemi, Saïd Yaqoubi et Saleh Mirhashemi ont été condamnés à mort, ainsi qu’Ebrahim Naroui à Zahedan.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 janvier 2023
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