mercredi 8 janvier 2025

Iran : Qui est le prisonnier politique Peyman Farhangian ?

 Peyman Farhangian, poète, militant ouvrier et pêcheur de Bandar-Kiashahr dans la province de Gilan, a été arrêté à plusieurs reprises et soumis à des peines sévères ces dernières années pour ses activités critiques et ses protestations pacifiques sur les plateformes de médias sociaux.

Peyman Farhangian, originaire de Bandar-Kiashahr et résident célibataire, a fait l’objet d’un examen minutieux de la part du gouvernement en 2019 pour avoir publié des contenus critiques sur les politiques gouvernementales, en particulier sur Instagram et sur sa chaîne Telegram personnelle. Sa première arrestation a eu lieu en 2019, après quoi le prisonnier politique a été temporairement libéré contre une caution de 400 millions de tomans après 25 jours de détention. Cette arrestation a marqué le début d’une série d’affaires judiciaires et de condamnations à son encontre.

Dans l’une de ses affaires les plus récentes, en août 2023, le prisonnier politique Farhangian a été condamné à un an d’emprisonnement, deux ans de résidence forcée à Zabol, deux ans d’interdiction de voyager et la suspension de son compte Instagram pour « propagande contre le régime. » Cette peine a été confirmée par la Cour d’appel de la province de Gilan, présidée par le juge Mohammad Mehrani et assistée par Hossein Gholizadeh.

Les charges retenues contre lui sont les suivantes : « insulte aux croyances sacrées », « insulte à Khomeini et à Khamenei », « propagande contre le régime », « incitation et tromperie du public pour perturber la sécurité nationale », et « création et gestion d’un groupe illégal ».

Sa dernière arrestation a eu lieu le 3 janvier 2024 et il a été transféré à la prison d’Azbaram à Lahijan pour y purger sa peine. Auparavant, en 2022, Peyman Farhangian avait été condamné à sept ans d’emprisonnement dans une affaire et à quatre ans supplémentaires dans une autre affaire.

Le prisonnier politique, Peyman Farhangian, purge actuellement sa peine à la prison d’Azbaram à Lahijan. Selon les organisations de défense des droits de l’homme, ces sanctions et restrictions illustrent les mesures sévères prises à l’encontre des militants civils et syndicaux en Iran, qui font l’objet d’accusations sévères et injustes pour avoir exprimé leurs opinions et s’être engagés dans des activités pacifiques.

Source: CSDHI 

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