lundi 17 février 2025

Augmentation alarmante des exécutions en Iran – 49 exécutions depuis le 20 janvier

 Depuis le 20 janvier 2025, au moins 49 exécutions ont été mises en œuvre en Iran. Cela signifie qu’en moyenne, près de deux personnes ont été exécutées par jour, soit une exécution toutes les 12 heures.

Les informations indiquent que des exécutions ont eu lieu dans les prisons de Dezful, Isfahan, Malayer, Borujerd, Tabriz et Zanjan :

Exécution dans la prison de Dezful

Milad Attar, 35 ans, était emprisonné depuis 2013 pour meurtre et a été exécuté le mercredi 12 février 2025.

Exécution à la prison de Dastgerd, Isfahan

Tayeb Javadi, 35 ans, marié et père d’un enfant, a été arrêté il y a trois ans pour des accusations liées à la drogue et a été exécuté le 12 février 2025.

Exécution à la prison de Malayer

Javad Kakavand, qui avait été condamné à mort pour trafic de drogue, a été exécuté à l’aube du 12 février 2025.

Exécution à la prison de Borujerd

Salman Hamdard, un ressortissant afghan de 30 ans, a été exécuté le 5 février 2025, sans notification préalable à sa famille ni visite finale, ce qui est considéré comme une exécution secrète.

Exécutions dans les prisons de Tabriz et de Zanjan

Shahram Manafzadeh (33 ans) et Farhad Abdoli (29 ans) ont été exécutés à la prison de Tabriz le 9 février 2025 pour viol. Ali Rezaei (50 ans, marié et père de deux enfants) a été exécuté dans la prison de Zanjan le 8 février 2025 pour des accusations liées à la drogue.

La vague d’exécutions et les préoccupations en matière de droits de l’homme

Le nombre alarmant d’exécutions en si peu de temps met en lumière les violations persistantes des droits de l’homme en Iran. Bon nombre de ces condamnations ont été prononcées à l’issue de procès au cours desquels les accusés n’ont pu bénéficier d’une représentation juridique équitable et d’une procédure régulière. En outre, certaines exécutions ont eu lieu secrètement, sans que les familles en soient informées à l’avance.

Les défenseurs des droits humains et les organisations internationales ont demandé à plusieurs reprises l’arrêt des exécutions et des réformes judiciaires urgentes en Iran. Le recours généralisé à la peine de mort, en particulier dans les affaires de drogue, sans garantie de procès équitables, a renforcé la condamnation mondiale du système judiciaire iranien.

Source : CSDHI 

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