CNRI - L'ingérence du régime iranien dans les affaires du camp Liberty en Irak prépare le terrain à une autre attaque meurtrière contre ses 3000 habitants, a mis en garde le Comité parlementaire britannique pour la Liberté en Iran.
L'alerte intervient après que le ministre irakien des droits de l'homme, Mahdi al-Bayati, a déclaré que les opposants iraniens ne sont pas des réfugiés et que leur présence dans le camp est «illégale».
M. al-Bayati a prétendu dans une réunion, le 24 Novembre, avec la Conseillère spécial de l'ONU pour la réinstallation des habitants du camp Liberty, Mme Jane Holl-Lute: "L'OMPI n'a pas le statut de réfugié et sa présence en Irak est illégale."
Selon le site Web du ministère des Droits humains d'Irak, le ministre a réitéré des propos similaires lors d'une rencontre, le 16 Novembre, avec le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations-Unis en Iraq, M. György Busztin.
Le Comité parlementaire britannique a déclaré: "Les propos sans fondement et trompeuses de M. al-Bayati ignorent délibérément le fait que les résidents du camp Liberty sont reconnues comme des personnes protégées en vertu de la 4ème Convention de Genève, ainsi que des "personnes en danger" et "demandeurs d'asile" par le HCR et ont droit, à ce titre, à la protection internationale.
"Nous réitérons notre appel au Premier ministre irakien, M. Al Abadi, de prendre des mesures immédiates pour s'assurer que les membres de son Cabinet s'abstiennent de commentaires provocateurs, susceptibles de mettre en danger la vie des habitants du camp Liberty. Par ailleurs il faut s'opposer à toute implication du régime iranien dans le dossier de Liberty ".
Le Comité exhorte le Premier ministre irakien à déclarer publiquement que le camp Liberty est un camp de réfugiés Onusien et de coopérer avec ses habitants et le HCR pour assurer leur sécurité.
Sur les propos de Mme Holl-Lute
Le ministère irakien, sur son site Internet, a également cité ces propos attribués à Mme Holl-Lute: "la MANUI cherche à organiser des réunions familiales pour les membres de cette organisation afin de soulager leurs problèmes et les persuader de retourner dans leur pays. "
Le ministère irakien, sur son site Internet, a également cité ces propos attribués à Mme Holl-Lute: "la MANUI cherche à organiser des réunions familiales pour les membres de cette organisation afin de soulager leurs problèmes et les persuader de retourner dans leur pays. "
Au cours de sa visite en Iran, Mme Holl Lute a également «rencontré un certain nombre de responsables iraniens et discuté de la question des réunions familiales avec eux», a ajouté le site Web irakien.
Le Comité britannique a déclaré: "Si ce rapport est exact, il convient de souligner qu'en impliquant les autorités d'un régime dont ces réfugiés ont fui, Mme Holl-Lute a clairement enfreint les lois et les conventions internationales adoptées en vue de garantir la sûreté et la sécurité des réfugiés sans défense et demandeurs d'asile.
"Ces déclarations, d'un haut fonctionnaire des Nations Unies, permettront au régime iranien de profiter des différents organes de l'ONU en Irak pour faire avancer ses cabales meurtrières contre les résidents dans le camp Liberty, comme ce fut le cas avec l'ancien Représentant spécial de l'ONU, M. Martin Kobler.
"Nous demandons instamment à Mme Holl Lute-de se distancer publiquement de ces remarques. Qu'il soit absolument clair que l'implication du régime iranien ou de ses agents dans le dossier du camp Liberty, est non seulement inacceptable, mais parfaitement illégale, étant donné le statut de ces derniers et le bilan épouvantable du régime iranien dans le domaine des droits humains."
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