CNRI - Une manifestation s’est tenue le 22 novembre devant le Palais Cobourg à Vienne, où se tiennent les négociations nucléaires avec l'Iran, pour demander une plus grande fermeté à l’égard du régime des mollahs qui poursuit son programme de militarisation du nucléaire en dépit des négociations avec les 5+1.
Les manifestants, sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), affichaient la maquette d'un missile nucléaire sur lequel était écrit “Non au nucléaire des mollahs” .
Les chances de parvenir à un accord complet sur le programme nucléaire de Téhéran d'ici lundi apparaissent de plus en plus réduites, l'Iran et les grandes puissances réunis à Vienne reconnaissant être encore loin de l'objectif final à deux jours de la date butoir.
Américains, Européens et Iraniens s'accordent tous à reconnaître que des "divergences importantes" subsistent pour parvenir, dans deux jours, à un règlement complet et définitif.
Selon une source européenne proche des négociations, la perspective d'un accord complet d'ici lundi apparaît désormais "physiquement impossible", alors qu'"aucun progrès significatif" n'a été réalisé.
"Même si on arrive à un accord politique, les annexes techniques ne seront pas prêtes. Or dans notre esprit rien ne sera agréé tant que tout ne sera pas agréé y compris les annexes", a relevé le diplomate, laissant entendre qu'un éventuel accord politique devra nécessairement être suivi de difficiles négociations détaillées.
La Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO) a révélé cette semaine à Bruxelles que le régime iranien a dissimulé son programme nucléaire militaire à l’intérieur d’un programme civil et l’a fait progresser en secret. Dans une conférence à Bruxelles, la FEMO a présenté les conclusions d’une enquête détaillée de plusieurs mois sur les projets nucléaires du régime iranien dans un rapport de 100 pages.
Selon cette enquête, le programme nucléaire de l’Iran ces vingt dernières années a été composé de deux systèmes apparemment dissemblables. Un système civil d’études comprenant l’Organisation de l’énergie atomique iranienne (OEAI) et des universités, et un système militaire qui est la partie principale et l’aspect clandestin du programme. Ces deux structures ont travaillé côte à côte, à la manière de deux cercles concentriques, avec le système nucléaire militaire au cœur de ce programme.
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