mercredi 22 juillet 2015

Iran: Plus de 200 enseignants arrêtés

Les manifestations des enseignants - n ° 2
Des enseignants de Téhéran, Machad, Mahabad, Yazd, Kohkilouyeh, Marivan, Delfan Khomayn, Ispahan, Kerman, Shahreza, Anzali, Sabzevar, Robat Karim, Pakdasht, Sanandaj, Qazvin, Shahr-e Kord, Karaj, Hamedan, Orumiyeh, Sari , ...ont été arretés
Le nombre de personnes arrêtées lors des manifestations d'aujourd'hui des enseignants et du personnel de l’éducation en Iran a atteint 200. De nombreux enseignants venue à Téhéran des villes de Machad, Mahabad, Yazd, Kohkilouyeh, Marivan, Delfan Khomain, Ispahan, Kerman, Shahreza, Anzali, Sabzevar , Robat Karim, Pakdasht, Sanandaj, Qazvin, Shahr-e Kord, Karaj, Hamedan, Orouieh, Sari… ont été arrêtés dans les attaques menées par les forces de répression.
Hachem Khastar, porte-parole du syndicat des enseignants du Khorassan, est parmi les personnes arretées et emmenées au centre de détention de l’avenue Vozara. Il était déjà prisonnier politique dans les années 1980 et a été arrêté à plusieurs reprises, depuis, pour avoir défendu les droits des enseignants.
Depuis longtemps de nombreux enseignants sont détenus dans les geôles du régime, y compris Esmael Abdi, président du syndicat des enseignants, Rasoul Bodaqi, Mahmoud Baqeri, Alireza Hashemi, et Ali-Akbar Baghani tous emprisonnés pour avoir défendu les droits des enseignants. La libération de ces prisonniers politiques a été parmi les principales revendications de la manifestation d’aujourd’hui du personnel de l’éducation.
Depuis 10h aujourd'hui, plus de 2000 enseignants épris de liberté, venant des villes proches et lointaines, se sont réunis dans les rues aux environs du Parlement des mollahs (Majlis). Les manifestants scandaient "Libérez les personnes arrêtées" tandis que les conducteurs qui passaient klaxonnaient pour les appuyer.
Les forces de répression déployées ont pris des dispositions pour disperser les enseignants, y compris en menant des charges contre les manifestants. Cependant, les enseignants ont repoussé à chaque fois et procédé à des escarmouches pour reformer à nouveau leur rassemblement. Les participants au rassemblement portaient des pancartes qui réclamaient la libération des enseignants emprisonnés.
Les motards des forces spéciales anti-émeutes parcouraient les rues environnantes en faisant beaucoup de vacarmes afin de terroriser la population. Les forces répressives empêchaient les gens de prendre des photos et des films du rassemblement.
En dépit d’une sévère répression, la zone de manifestation était tumultueuse jusqu'à midi (heure de Téhéran) et un grand nombre d'enseignants y étaient encore présents, de manière dispersé. La station de métro Mellat (à l’est de la place Toupkhaneh) était envahie par forces de sécurité.
Dans les avenues de Djomhouri et Baharestan et la station métro de Baharestan, il y avait une forte présence des forces de sécurité et des agents en civil.

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