jeudi 5 octobre 2017

Pris dans un réseau de répression : les défenseurs des droits humains de l'Iran sont attaqués

 L'Iran mène une campagne sauvage de répression contre les personnes qui résistent à l'injustice et défendent les droits de l'homme. Les courageux défenseurs des droits de l'homme du pays sont soumis à des niveaux suffocants de répression aux mains des appareils judiciaires et sécuritaires iraniens.

Des dizaines de défenseurs des droits de l'homme, y compris les militants contre la peine de mort, les militants des droits des femmes, les syndicalistes, les militants des droits des minorités, les avocats des droits de l'homme et les militants qui cherchent la vérité, la justice et des réparations pour les exécutions extrajudiciaires massives et les disparitions forcées des années 1980 sont condamnés à de longues peines d'emprisonnement dans le cadre de leurs activités pacifiques, et d'autres sont placés sous surveillance, d’autres subissent des interrogatoires et des procès interminables. Ceux qui défendent les droits de l'homme sont souvent qualifiés d’ « agents étrangers » et de « traîtres » par les médias officiels et sont poursuivis et emprisonnés par les autorités sur de fausses accusations d’atteinte à la « sécurité nationale ».
Les autorités iraniennes doivent libérer immédiatement et sans condition tous les défenseurs des droits de l'homme emprisonnés uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion et mettre un terme à la mauvaise utilisation du système judiciaire pour réduire au silence les militants.
Rejoignez la campagne d'Amnesty International en soutenant les courageux défenseurs des droits de l’homme de l'Iran qui ont risqué leur vie et leur liberté afin d’aider les autres.
CAMPAGNES DE DIFFAMIATION ET DE STIGMATIZATION
La criminalisation des défenseurs des droits de l'homme en Iran se déroule dans le contexte de campagnes de diffamation contre eux. Les autorités assimilent systématiquement la défense des droits de l'homme à de « l'espionnage » et à de « l'incitation à la sédition ».
Les femmes qui s'opposent au voile obligatoire (le hijab) ont également été soumises à des campagnes de diffamation sévères sur les médias officiels. Les médias d'État utilisent souvent des termes désobligeants tels que « chiennes », « déviantes » et « corrompues » pour dénigrer et avilir ces femmes.
Les campagnes de diffamation contre les défenseurs des droits de l'homme ne visent pas seulement à discréditer leur travail aux yeux du public, mais aussi à fermenter une attitude de méfiance et même d'hostilité envers les défenseurs des droits de l'homme de la part des médias et du reste de la société.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire