Iran Freedom - « Fais confiance en l'Éternel et fais le bien. Habite sur la terre et profite des pâturages sûrs. Prend plaisir en l'Éternel, et il te donnera les désirs de ton coeur. Engage ton chemin vers le SEIGNEUR ; Aie confiance en lui et il fera ceci : il fera briller ta juste récompense comme l'aurore, ta victoire comme le soleil de midi ».
À la veille de la nouvelle année, nos salutations à la Vierge Marie, qui a enduré beaucoup de souffrances et une épreuve majeure dans une nuit noire avant de livrer Jésus, la parole d’amour et d’espoir, le message de la rébellion contre la contrainte et la duperie, et les cantiques de lumière et de liberté.
Quelqu'un est venu abriter les pauvres et les nécessiteux, être la voix des opprimés et la lumière pour les yeux de ceux qui étaient plongés dans les ténèbres. Il a donné le pouvoir de parole aux peuples libres qui ont lutté contre l'oppression, le mal et la méchanceté.
Alors que les chrétiens du monde se préparent à célébrer Noël, les citoyens chrétiens d’Iran se trouvent dans une situation désespérée en raison de la nouvelle vague de répression exercée par le régime de la République islamique.
Les autorités iraniennes arrêtent régulièrement des citoyens chrétiens, attaquent leurs églises de maison et confisquent leurs évangiles et leurs textes religieux.
Depuis le début du règne des mollahs, les minorités religieuses en Iran ont toujours fait face à l’oppression et au harcèlement.
Non seulement les bahaïs iraniens, les chrétiens, les zoroastriens, mais aussi les Iraniens appartenant à d'autres branches de l'islam, tels que les sunnites, les yarsaniens, les derviches gonabadi et même les chiites, reconnus comme religieux-nationalistes ou intellectuels-religieux, n'ont pas été épargnés des pressions et l'oppression. Cela a conduit à la migration d'un grand nombre d'entre eux en provenance d'Iran, notamment des citoyens chrétiens, des juifs et des bahaïs.
Jusqu'à présent, plusieurs responsables d'église, tels que l'évêque Haik Hovsepian Mehr (en janvier 1994 à Karaj), ainsi que les évêques Mehdi Dibaj et Tateos Michaelian (en juin 1994) ont été enlevés et brutalement assassinés par l'État.
Il est interdit de publier la Bible en persan et de nombreuses éditions de la Bible ont été brûlées parmi des bouteilles d’alcool et de drogues.
Les offices ont été arrêtés dans les églises et ont désormais lieu dans les églises de maison. Les offices des églises perses ont été interdits à Téhéran le vendredi.
Les musulmans iraniens qui se convertissent au christianisme risquent également de mourir pour apostasie.
Les convertis chrétiens sont le plus souvent soumis à des pressions sécuritaires en Iran, et on peut dire que ces citoyens iraniens sont soumis à de sévères restrictions en matière de sécurité pour leurs rites religieux.
Ils sont également attaqués par les forces de sécurité dans leurs églises d'origine et leurs prêtres sont arrêtés : notamment l'arrestation de Mohammad Ali Torabi à Dezful le 10 octobre 2017, l'arrestation de Reza Montazami et de son épouse Fereshteh Dibaj, l'arrestation de Shrewder Yadgar, membre de de l'église évangélique dans la ville nord-ouest d'Oroumieh.
Une autre méthode pour supprimer les citoyens chrétiens en Iran est la confiscation de leurs biens. Dans un de ces cas, il y a eu la confiscation du Jardin de Sharon à Karaj par le décret de la troisième branche du prétendu tribunal révolutionnaire de Téhéran en été 2015.
La branche, affiliée au Conseil des églises Jama'at-e Rabbani (Jama'at-e Rabbani est la branche iranienne des Assemblées de Dieu, l'une des plus grandes églises chrétiennes pentecôtistes évangéliques) à la CIA et a ordonné la confiscation du Jardin de Sharon qui appartient à ce conseil à la suite de l’ordre du quartier général exécutif de l'Imam (Khomeiny). (L’Ordre du « Quartier général exécutif de l’Imam (Khomeiny) est une puissante institution financière détenant environ 83 milliards d’euros et contrôlée par Khamenei »).
Le but de ce harcèlement de citoyens chrétiens est de créer une sorte de division entre les religions.
Il convient de rappeler que les adeptes de certaines religions en Iran n'ont pas le droit d'être embauchés dans des instances gouvernementales. Certains adeptes d’autres religions, tels que les citoyens bahaïs, n’ont pas le droit de fréquenter une université.
Il faut mentionner que lors du premier jour de la visite de neuf jours de Khamenei à Qom le 19 octobre 2010, il a déclaré dans son discours :
« Les ennemis de l’islam » tentent de saper la religion dans la société iranienne « en propageant des comportements immoraux et permissifs, en promouvant le faux mysticisme et en promouvant la religion bahaïe et les églises de maison en Iran ».
Depuis ce discours, de nombreuses églises ont été fermées et des monuments chrétiens détruits. Ils sont également empêchés de tenir des cérémonies religieuses.
Églises de maison en Iran
Une église de maison est une église souterraine située dans une maison de chrétiens où vivaient les convertis qui s’y sont réfugiés car ils avaient peurs de pratiquer leurs rites dans des églises publiques.
Mais dans un Iran libéré du règne des mollahs, les citoyens chrétiens ne seront pas réprimés. Mme Maryam Radjavi a mis l'accent sur la liberté de religion :
En tant que femme musulmane, tout en soulignant la nécessité de séparer religion et État et au nom d'une génération qui défend le véritable islam musulman contre le fondamentalisme et la dictature religieuse depuis cinq décennies, je déclare :
Nous rejetons la religion obligatoire et toute contrainte en religion. Le despotisme sous le nom d'islam, les lois de la charia médiévale et l'excommunication d'opposants, qu'ils soient chiites ou sunnites, vont à l'encontre de l'islam et de la religion musulmane libératrice.
Le 20 janvier 2016, lors de sa rencontre avec deux éminents leaders chrétiens en Grande-Bretagne, le très révérend John Pritchard, ancien évêque d'Oxford, et le très révérend Adrian Newman, évêque de Stepney, Mme Maryam Radjavi a déclaré :
« Le véritable islam nous enseigne que les membres de la société humaine sont des soeurs et des frères. Nos relations avec les chrétiens et les juifs sont complètement à l'opposé de ces extrémistes qui, sous le nom d'islam, répriment les adeptes d'autres religions, ainsi que les musulmans qui représentent les valeurs démocratiques et tolérantes de l'islam ».
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