mercredi 26 décembre 2018

Quatre syndicalistes ouvriers kurdes emprisonnés pour purger leur peine en Iran


syndicalistes kurdes iranCSDHI - Quatre militants syndicaux de Kamyaran ont été transférés à la prison de Kamyaran pour y subir leur peine. Ils avaient été arrêtés en avril 2016 pour avoir célébré le 1er Mai, mais libérés quelques jours après sous caution.
Le réseau Kurdistan Human Rights Network (KHRN) indique le 20 décembre 2018, que ces deux militants syndicaux, Aram Mohammadi et Shahou Sadeghi, ont été convoqués devant la justice les 18 et 19 décembre et emprisonnés pour purger leur peine de 91 jours .

Le 20 décembre, deux autres militants, Mehrdad Sabouri et Omid Ahmadi, ont été transférés à la prison de Kamyaran pour leur peine d'un an.
Il est à noter que Shahou Sadeghi, Aram Mohammadi, Mehrdad Sabouri et Omid Ahmadi ont été arrêtés par des agents de sécurité à leur domicile les 18 et 19 mai 2016 et emmenés au bureau des services de renseignement de Kamyaran. Ils ont ensuite été transférés au centre de détention des services de renseignement de Sanandaj.
Deux jours plus tard, Rozhin Ebrahimi et Delniya Sabouri avaient été convoqués par téléphone à ces mêmes services de la ville de Kamyaran et interrogés pendant plusieurs heures pour avoir célébré eux aussi le 1erMai. Ces deux militants ont été provisoirement libérés après interrogatoires, mais les quatre autres militants syndicaux avaient été provisoirement libérés après une semaine de détention.
Le 3 octobre 2016, le procès de ces six militants avaient eu lieu sans la présence de leurs avocats Tout en défendant la Journée internationale du travail, les syndicalistes avaient insisté sur la nécessaire liberté syndicales. Le 15 octobre 2016, ces militants syndicaux avaient été convoqués de nouveau au tribunal révolutionnaire de Sanandaj pour entendre qu’ils étaient accusés de propagande contre l'Etat.  Mehrdad Sabouri, Delniya Sabouri, Rozhin Ebrahimi et Omid Ahmadi avaient été condamnés à un an de prison et Mohammadi et Shaho Sadeghi à trois mois et un jour.
A la mi-novembre 2018, un procès en appel s’est tenu à Sanandaj, sous la présidence du juge Mostafa Tayari qui a suspendu les verdicts initiaux de peine d'emprisonnement d'un an pour Mehrdad Sabouri et Omid Ahmadi, 3 mois et un jour de peine pour Aram Mohammadi et Shaho Sadeghi tout en réduisant à 3 jours la peine de détention de un an pour Rozhin Ebrahimi et Delniya Sabouri.  

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