lundi 1 mars 2021

Le terrorisme et les violations des droits humains en Iran vont de pair et exigent une réaction internationale


 Il y a eu plus de 30 exécutions en Iran au cours du mois dernier. Simultanément, le régime a intensifié ses activités terroristes, notamment par l’intermédiaire de ses groupes inféodés en Irak, qui ont tiré des roquettes sur l’ambassade des États-Unis. Pourquoi le régime aurait-il pris ces mesures, alors qu’elles augmentent à la fois la résistance de la société et l’isolement international des mollahs ?

Le régime des mollahs est confronté à une société fébrile. Alors que les Iraniens sont aux prises avec la pauvreté, ils considèrent que le régime est la seule source de leurs difficultés sociales et économiques. De nombreuses manifestations dans tout l’Iran, de toutes les sphères, principalement les récentes manifestations nationales des retraités, en témoignent.

En outre, après des années de répression et de meurtres de personnes démunies dans la province du Sistan-Baloutchistan, des manifestations ont éclaté lundi et se sont poursuivies jusqu’à mercredi, après que les forces de sécurité du régime ont tué plusieurs portefaix de carburant.

Le récent assassinat des portefaix et des manifestants défavorisés dans la province du Sistan-Baloutchistan et le fait que les mollahs n’ont pas résolu la crise économique iranienne prouvent que le régime théocratique est incapable de répondre aux préoccupations de la population.

Par conséquent, les mollahs ont renforcé leurs mesures de répression à l’intérieur de l’Iran et leurs activités terroristes à l’étranger pour exporter la crise.

Les médias officiels du régime ont reconnu l’explosivité de la société ces derniers jours.

Soulignant que « le seuil de pauvreté alimentaire est de 6 700 000 rials par personne », le quotidien officiel Mardom Salari a mis en garde, le 14 février, les responsables du régime contre les troubles sociaux. « Si les conditions économiques ne changent pas et que la tendance à la hausse des problèmes sociaux se poursuit, nous assisterons à des troubles dans la société. Progressivement, ces troubles et ce chaos [soulèvement] vont embraser toutes les classes sociales », a écrit Mardom Salari.

« Les effets de l’inflation sous tous ses aspects et dans toutes ses perspectives détruisent la vie des classes moyennes et à faibles revenus de la société », a écrit le quotidien officiel iranien le 15 février, ajoutant que « cette tendance conduit fortement la société vers une polarisation, dont les conséquences de grande envergure, telles que l’insécurité et les troubles accrus, affecteront tous les membres de la société ».

Dans cette conjoncture, le régime considère que les violations croissantes des droits humains et l’exportation du terrorisme sont son gilet de sauvetage et son seul moyen de survie. Ainsi, les exécutions en Iran et les récentes activités terroristes ou la campagne d’extorsion nucléaire du régime sont le revers des violations des droits humains en Iran.

Le régime a poursuivi une politique d’extorsion par le biais d’activités terroristes dans la région, et d’autre part, en violant ses obligations au titre de l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA) avec les puissances mondiales. L’objectif de cette politique est de contraindre les États-Unis et les pays occidentaux à faire des concessions au régime et à lever les sanctions.

Le moyen de contrer la politique d’extorsion du régime est que la communauté internationale adopte une politique régionale ferme et condamne la répression interne. Les dirigeants mondiaux doivent savoir que les dictateurs ne comprennent que le langage de la fermeté, et que des concessions et la complaisance ne feront qu’enhardir la théocratie au pouvoir en Iran.

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