Des dizaines de milliers de forces répressives déployés dans le pays dans le cadre de “ la police amie de Moharram” pour contrôler les processions religieuses
CNRI - Craignant les protestations de la population et de la jeunesse lors des processions de deuil pour l’Imam Hossein (3e Imam chiite et petit-fils du Prophète), et redoutant une répétition de l’Achoura de 2009 (6 décembre 2009), le régime des mollahs a fait monter d’un cran la répression à travers l’Iran.
Outre la batterie complète des forces de sécurité, des pasdaran et des agents en civil, la dictature a organisé des dizaines de milliers d’agents dans le cadre de la « la police amie de Moharram » pour contrôler les processions de ce mois de deuil religieux. Selon Ahmadreza Radan, commandant de la sécurité du Grand Téhéran, ils seront le double de l’an dernier. (Télévision d’Etat, 14 novembre)
Le commandant de la sécurité d’Ispahan a précisé a cet égard que « la police est déterminée à maintenir l’ordre et la sécurité lors des processions de deuil avec toutes ses forces et ne permettra pas le moindre désordre ». Il a ajouté que « coopérer avec le commissariat en cas d’acte suspect (…) et empêcher l’ennemi d’abuser des processions », relève de la responsabilité obligatoire de ces agents.
Tandis que des officiers de sécurité ont tenté de couvrir les missions répressives de ces agents sous le couvert « du maintien de l’ordre lors des processions et dans la circulation », le commandant de Golpayegan a clairement expliqué : « Ces hommes sont responsables jour et nuit de toutes leurs forces de la sécurité de la ville durant ce mois. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 novembre 2012
Le 23 novembre 2012
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