Afchine Ossanlou, 42 ans, syndicaliste prisonnier politique incarcéré à Gohardacht en banlieue de Téhéran, est décédé soudain et de manière très suspecte cette semaine. Il était père de deux enfants. Il aurait dû être libéré dans quelques mois.
Le régime des mollahs n’a pas informé ses parents, et Sohrab Soleimani, directeur général des prisons de la province de Téhéran, a faussement prétendu deux jours après sa mort que M. Ossanlou était mort d’une crise cardiaque à l’hôpital de Gohardacht (agence officielle ISNA, 22 juin). Mais selon les autorités hospitalières, il est décédé avant d’être hospitalisé. Ses compagnons de cellule et ses proches qui l’avait vu quelques jours auparavant, ont récusé cette maladie cardiaque et mis en avant son bon moral malgré les terribles conditions d’emprisonnement.
Afchine Ossanlou avait été arrêté en novembre 2009 et violemment torturé dans la section 209 de la prison d’Evine pendant 4 mois. Il souffrait d’une rupture de la plante des pieds et d’une tumeur naissante à l’épaule en raison des coups de câbles répétés.
Il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dans la section 350 d’Evine accusé de “tenir des rassemblements et d’atteinte à la sécurité de l’Etat”. L’an dernier, il avait été convoqué au Hall 12 de la section 4 de Gohardacht, qui est appelé ‘le champ de la mort des prisonniers politiques’ et où les détenus sont soumis à une mort à petit feu. Malgré les conditions effroyables dans ce centre de torture, Afchine Ossanlou restait déterminé sur ses positions pour défendre les droits des travailleurs.
Eliminer les prisonniers sous couvert de crise cardiaque ou de suicide, et les assassiner en les empoisonnant sont des méthodes connues du régime des mollahs.
Il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement dans la section 350 d’Evine accusé de “tenir des rassemblements et d’atteinte à la sécurité de l’Etat”. L’an dernier, il avait été convoqué au Hall 12 de la section 4 de Gohardacht, qui est appelé ‘le champ de la mort des prisonniers politiques’ et où les détenus sont soumis à une mort à petit feu. Malgré les conditions effroyables dans ce centre de torture, Afchine Ossanlou restait déterminé sur ses positions pour défendre les droits des travailleurs.
Eliminer les prisonniers sous couvert de crise cardiaque ou de suicide, et les assassiner en les empoisonnant sont des méthodes connues du régime des mollahs.
La Résistance iranienne appelle les autorités internationales et les organisations des droits humains, spécialement la Haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Iran, à envoyer une mission d’enquête pour inspecter la situation des prisonniers politiques et en particulier ces morts suspectes et ces assassinats.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 juin 2013
Le 28 juin 2013
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