CNRI - Les agents du régime iranien ont refusé une permission de sortie à un prisonnier politique pour pouvoir se faire soigner. Il a été incarcéré en raison d’un discours dans lequel il a « insulté le régime ».
Le procureur de Téhéran et le ministère des Renseignements ont rejeté la demande de Majid Tavakoli et de sa famille en raison de la «gravité» de ses crimes et en dépit d'une caution de 600 millions de tomans déjà versée pour lui en septembre dernier.
L’un des proches de Majid a menacé de révéler les détails du rejet aux médias : « S'ils n’accordent pas à Majid une sortie pour se faire soigner et continuent avec cette torture mentale, à « promener » ses proches du ministère du Renseignement au procureur et du procureur au ministère du Renseignement, comme une balle de ping-pong, sa famille brisera le silence et publiera chaque détail ».
Majid a passé plus de trois ans et demi en prison sans bénéficier d’aucune permission de sortie pour maladie.
L'étudiant spécialisé dans la fabrication de navires à l'Université polytechnique Amir Kabir de Téhéran a été arrêté pour la troisième fois le 7 décembre 2009, après un discours devant ses camarades à l'université.
Il a ensuite été accusé de « propagande contre le gouvernement », « de tenue d'un rassemblement anti-gouvernemental », « d’insulte envers le Guide » et « d’insulte envers le président» et a été condamné à huit ans d'emprisonnement accompagnée de châtiments corporels, et à une interdiction de quitter le pays pendant cinq ans.
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