A l’approche de la session du Conseil de sécurité
CNRI - A l’approche de la session du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Irak (le16 juillet), Kobler a envoyé son agent spécial Massoud Dorrani, à Liberty depuis le 9 juillet, pour lui fournir des munitions pour sa dernière apparition au Conseil de sécurité.
CNRI - A l’approche de la session du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Irak (le16 juillet), Kobler a envoyé son agent spécial Massoud Dorrani, à Liberty depuis le 9 juillet, pour lui fournir des munitions pour sa dernière apparition au Conseil de sécurité.
Ainsi avec des provocations, des fabrications de mensonges honteux contre les habitants, en trompant la communauté internationale et en ouvrant la voie à un nouveau massacre à Liberty, il peut offrir ses derniers services au régime des mollahs et au gouvernement irakien.
Avant l'attaque à la roquette du 15 juin, Dorrani avait pour habitude de sillonner Liberty en persécutant les habitants. Cependant il n'était douteusement plus réapparu à Liberty depuis le matin de l'attaque.
Ces derniers jours Dorrani s’est mis a filmé activement diverses personnes, des équipements et des lieux. Or il ne s’occupe en rien des traces laissées par l’attaque à la roquette. Les habitants ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils se méfiaient de ses prises de vue. En effet, la plupart des endroits qu'il avait précédemment photographiés avaient été visés par les roquettes lors de l’attaque du 15 juin.
Il entretient des relations étroites avec le trio formé par Sadeq Mohammad Kazem, le commandant Ahmad Khozeir et le capitaine Haydar Azab des services de renseignement. Tous les trois ont une responsabilité directe dans les massacres commis à Achraf ; Sadeq et Haydar ont été convoqués par la justice espagnole à cet effet.
Il a toujours soutenu les mesures répressives et les restrictions imposées par le comité de répression du cabinet du Premier ministre irakien. Le 9 juillet, une habitante atteinte d’un cancer a été transportée à un hôpital de Bagdad. Selon le médecin spécialiste, elle aurait dû être hospitalisée d'urgence, mais les forces irakiennes, sur ordre d’Ahmad Khozeir, l’ont renvoyée à Liberty. Les représentants des habitants ont appelé Dorrani quand la malade était à l'hôpital, pour empêcher son renvoi. Il a eu une réponse abominable, affirmant que les habitants mentaient et que la malade n'avait pas besoin d'être hospitalisée. Après son retour, vu son état critique et les protestations du médecin irakien, elle a été ramenée à l’hôpital dans la nuit.
Le 11 juillet, lorsque les représentants des habitants ont protesté contre le manque de transfert de certains équipements d'Achraf à Liberty pour réparer les dégâts de l’attaque au missile, Dorrani a pris de manière ignoble le parti des Irakiens en déclarant que les habitants n'avaient pas montré les dégâts aux Irakiens. Or, la semaine dernière, ces éléments avaient été montrés à la police irakienne et au représentant du comité de répression et ils en avaient même pris des photos ; l'équipement de remplacement était également prêt à Achraf depuis quelque temps.
Le 27 mai, dix-huit personnalités européennes et américaines de premier plan, dont 10 parlementaires ayant visité Achraf une ou plusieurs fois avant son blocus par les forces irakiennes, ont écrit à propos des agents spéciaux de Kobler : « Les observateurs qui étaient à l'origine censé protéger les droits des habitants des violations commises par les forces irakiennes, ont malheureusement été utilisés comme des collaborateurs des gardiens de prison pour torturer psychologiquement ces habitants. L'un d'eux est un Afghan nommé Massoud Dorrani qui a été amené avec lui [Kobler] en Irak depuis l'Afghanistan. Ni le rang administratif de Dorrani, ni son passé ne le qualifient pour occuper ce poste. »
Le colonel américain Wesley Martin, qui était en charge de la sécurité d'Achraf en 2005, a préparé un rapport détaillé intitulé « Rapport d'enquête sur les habitants du camp Liberty contre l’observateur de la MANUI Massoud Dorrani » daté du 31 mai 2013. Dans son « Résumé », écrit-il :
« Massoud Dorrani est un problème. Son comportement contre les habitants ajoute une pression sur les 3.100 habitants qui ont enduré d'énormes tortures physiques et mentales depuis que le gouvernement irakien assume les responsabilités de la sécurité de la population Ompi. »
Le rapport ajoute : « Massoud Dorrani doit être immédiatement retiré de son poste et démis de ses fonctions aux Nations Unies ». Il poursuit : « le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et le sous-secrétaire d’Etat aux affaires politiques l’ambassadeur Jeffrey Feldman doivent immédiatement cesser de considérer Martin Kobler comme un source d'information fiable et à la place ordonner une enquête indépendante sur le comportement de Martin Kolber et de Massoud Dorrani. Le problème ici est de trouver une équipe d'enquête honnête au sein des Nations Unies ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 juillet 2013
Le 11 juillet 2013
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