jeudi 18 juillet 2013

Des Iraniens, des dignitaires américains et religieux dénoncent la conduite de Martin Kobler

                   
NEW YORK, le 16 juillet 2013 / PRNewswire / - Le 16 juillet 2013, des centaines d'Irano- américains se sont rassemblés devant le siège des Nations Unies pour demander de garantir les droits d’opposants iraniens réfugiés en Irak, membres des Moudjahidines du peuple d'Iran (OMPI). La manifestation coïncidait avec les délibérations du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la prolongation du mandat de la Mission d'assistance des Nations Unies en Irak.
Quelque 3100 exilés iraniens vivent au camp Liberty près de Bagdad et malgré les assurances répétées de l'ONU et des Etats-Unis, ils ont fait l'objet de trois attaques à la roquette des agents du régime iranien ces derniers mois, qui ont tué 10 opposants et blessé 170 autres. Les hommes de la force terroriste Qods des Gardiens de la Révolution ont juré de mener de nouvelles attaques contre les habitants sans défense. Les manifestants ont appelé au retour des réfugiés dans la sécurité relative du camp d'Achraf, leur foyer pendant depuis 26 ans.
Des personnalités, dont l'ancien membre du Congrès Patrick Kennedy (D-RI), Nontombi Naomi Tutu, fille de l'archevêque Desmond Tutu, et le colonel Wesley Martin, ancien commandant d la sécurité du camp d'Achraf en Irak ont rejoint le rassemblement.
Les manifestants ont fermement condamné les propos du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Irak, Martin Kobler au Conseil de sécurité et ont exhorté l'ONU à faire pression sur le gouvernement irakien afin d’ouvrir le camp Liberty aux observateurs extérieurs de façon à prouver le caractère erroné de ses allégations.
Ils ont indiqué que par le mensonge, des fabrications et la falsification des rapports, Kobler a trompé les habitants, la communauté internationale et d’autres parties prenantes en leur faisant croire que le camp Liberty était conforme aux normes humanitaires et qu'il servirait seulement de lieu de transit provisoire. Le Camp Liberty a par deux fois été qualifié de prison par le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, lors des derniers mois.
« L'ONU devrait rejeter le rapport de Martin Kobler, sinon l'ONU deviendra complice des mensonges de Martin Kobler, et si l'ONU devient complice des mensonges de Martin Kobler et qu’une autre attaque sur le camp Liberty se produise, comme cela risque d’arriver, il y aura du sang sur les mains du Conseil de Sécurité de l’ONU » , a déclaré l'ancien membre du Congrès, Patrick Kennedy.
Mme Tutu, militante renommée des droits de l'homme a ajouté que les Nations Unies et les Etats-Unis étaient responsables de la protection des habitants du camp Liberty, parce que ce sont eux qui ont insisté pour que les habitants quittent Achraf. L'ONU et les Etats-Unis devraient rester fidèles à leurs valeurs et à leurs engagements.
Dans une conférence de presse à New York, jeudi, les avocats des familles des résidents du camp Liberty ont soumis une requête au Conseil de Sécurité, au Secrétaire général et au Haut Commissaire pour les droits de l'homme demandant fermement que le Conseil de Sécurité exige le retour immédiat des habitants de Liberty à Achraf et confère à Achraf un statut de camp de réfugiés avec le pavillon des Nations Unies et qu’il soit placé sous le contrôle du HCR.
Ils ont demandé au Secrétaire Général Ban Ki-moon d’ouvrir une enquête personnelle approfondie sur le manquement présumé de Kobler et compte tenu de la situation d'urgence, le HCR devrait accorder le statut de réfugié collectif à tous les résidents et conformément à son mandat, prendre l'entière responsabilité des résidents d'Achraf et de Liberty et leur assurer une protection internationale.
Source : Conseil irano-américain (New Jersey) et La Société américaine iranienne de New York (IAS)

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