mercredi 22 janvier 2014

A la veille de la conférence de Genève-II, Maryam Radjavi déclare que la seule solution pour mettre fin à la dictature sauvage en Syrie est d’écarter le régime iranien de ce pays.

                              
Conférence au Sénat français en présence de parlementaires de divers groupes politiques
•    Maryam Radjavi appelle le Sénat, le peuple et le gouvernement français à venir en aide au peuple iranien qui lutte pour la liberté
•    Déclaration de soutien des sénateurs pour la protection des habitants de Liberty et une enquête indépendante sur le massacre d’Achraf

Le 21 janvier dans une conférence au Sénat à Paris, des sénateurs issus de tous les groupes politiques ont évoqué la situation préoccupante des droits de l’homme en Iran et les tensions créées par le régime iranien dans les crises du Moyen-Orient, spécialement en Syrie et en Irak. Ils ont demandé l’adoption d’une politique sérieuse et efficace face à au régime iranien. Dans une déclaration, ils soulignent la nécessité de faire protéger les membres de l’opposition iranienne victimes de massacres et d’attaques meurtrières en Irak et demandent au gouvernement français d’user de son influence au Conseil de sécurité de l’Onu pour assurer la sécurité des habitants de Liberty et faire pression dur le gouvernement irakien afin de clarifier le sort des 7 otages d’Achraf enlevés lors du massacre du 1 septembre dans ce camp.
                         
La déclaration, rendue publique par le sénateur Jean-Pierre Michel, demande au gouvernement français de faire part, lors de la prochaine réunion du Conseil des Droits de l'Homme en mars 2014 à Genève, de la nécessité de mener une enquête indépendante et transparente, sur l'attaque du 1er septembre à Achraf par des experts de l’ONU.

Mme Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, était la principale oratrice de ce colloque organisé par le Comité français pour un Iran démocratique (CFID). A la veille de la conférence de Genève-II sur la Syrie, elle a qualifiée l’ingérence massive du régime iranien en Syrie de problème principal de ce pays. La seule solution, a-t-elle dit, pour mettre fin à la dictature sauvage en Syrie, est d’écarter le régime iranien de ce pays. 

Cette conférence a eu lieu avec la présence de Bariza Khiari, Vice-présidente du Sénat et parmi les orateurs à ce colloque on peut nommer les sénateurs Alain Néri, Bernard Fournier, la députée Brigitte Allain, Edith Cresson, ancien Premier ministre, Alain Vivien, ancien ministre, Frédéric Encel, chercheur et universitaire, Pierre Bercis, président des Nouveaux Droits de l’Homme, Raymond Tanter, ancien membre du conseil de sécurité national des USA, Régine Deforges, écrivain et le magistrat François Colcombet.

Dans son intervention, Mme Radjavi a également évoqué l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire avec le régime iranien. L’attitude des Etats-Unis et de l’Occident dans les négociations de Genève et l’accord du 24 novembre souffrent de faiblesse due à la complaisance, même si l’intervention de la France a pu, quelque peu, le corriger. L’application de cet accord a commencé hier. Cela veut dire que sous la pression du mécontentement populaire et des crises internes, les mollahs ont dû faire un pas en arrière. Si l’Occident avait été plus ferme il aurait pu, à cette étape, mettre fin au programme atomique des mollahs.  C’est encore possible.

Elle a ajouté que les gouvernements occidentaux doivent forcer le régime iranien à accepter et appliquer complètement le protocole additionnel et les inspections inopinées. Ils doivent forcer les mollahs à fermer totalement leurs sites nucléaires et à accepter les résolutions du Conseil de sécurité.

Elle a qualifié d’erreur la politique de l’Occident vis-à-vis du mouvement de la résistance qui détient la clé du changement en Iran. Depuis vingt ans, l’Occident sacrifie les droits de l’homme, la liberté et la Résistance du peuple iranien sur l’autel des marchandages avec les mollahs. Sous prétexte des négociations nucléaires, l’occident ne doit pas ignorer les exécutions ni les crimes des mollahs en Iran et à l’étranger, a-t-elle souligné.

Rappelant les mises en garde de la Résistance iranienne depuis vingt ans sur la menace que pose le régime iranien dans la région avec le développement de l’intégrisme, elle a déploré que les gouvernements occidentaux aient ignoré ces avertissements. 

Elle a reproché aux USA, à l’ONU et à l’UE leur silence vis-à-vis des massacres des résistants iraniens dans les camps d’Achraf et de Liberty en Irak.

Elle a jugé que la situation des demandeurs d’asile iraniens au camp Liberty, qui n’est qu’une prison, est critique. Elle a averti que les mollahs et leur gouvernement vassal en Irak ont l’intention de profiter du chaos dans ce pays pour commettre un plus grand massacre à Liberty. Nous attendons de la France, a-t-elle ajouté, qu’elle renvoie ce dossier devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour demander la garantie de la protection des habitants de Liberty jusqu’à leur transfert aux Etats-Unis ou en Europe.

Elle aussi demandé à la France d’user de sa place au Conseil de sécurité et dans l’UE ainsi que de son influence en Irak pour faire libérer les sept otages d’Achraf détenus par le gouvernement irakien, obtenir les équipements urgents de protection de Liberty, déployer en permanence des observateurs de l’ONU et une unité de casques bleus dans le camp, faire mener une enquête indépendante par l’ONU sur le massacre du 1 septembre à Liberty et opérer la vente des biens des Achrafiens par leur représentant légal afin de financer leur réinstallations.
                         

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