vendredi 31 janvier 2014

Iran : Exécution de deux prisonniers politiques de la minorité arabe à Ahwaz

                            
Les jeunes protestent à Ramchir

Appel à une action urgente contre le nombre croissant d’exécutions et au renvoi urgent du dossier des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU

Le 29 janvier, les services de renseignement des mollahs (Vevak) ont informé les familles de Hachem Chabani et Hadi Rachedi, deux prisonniers politiques de la minorité ethnique arabe originaires de Ramchir près d’Ahwaz (sud-ouest de l’Iran), que leurs enfants avaient été exécutés. Cependant ils ont refusé de leur restituer les corps et de leur dire la date d’exécution et le lieu d’inhumation. Les deux prisonniers politiques avaient été transférés de la prison de Karoun à Ahwaz depuis le 7 décembre 2013 vers un lieu inconnu et les efforts de leurs familles et de leurs avocats pour savoir ce qu’ils étaient devenus, étaient restés vains.  
Le Vevak à Ahwaz a empêché les familles des victimes de tenir une cérémonie funéraire à la mosquée en les menaçant. Elles n’ont été autorisées qu’à une cérémonie de deuil d’un maximum de 24 heures à domicile. Mais les jeunes de la ville de Ramchir, qui protestaient contre ce crime, se sont rassemblés devant les maisons des victimes, pour honorer les martyrs. Ils ont lancé des slogans contre le pouvoir inhumain des mollahs. Des manifestants ont été arrêtés. 
                       
Hachem Chabani et Hadi Rachedi, deux enseignants, avaient été arrêtés dans l’hiver de 2010 et après de violentes tortures avaient été condamnés à mort dans un simulacre de procès pour « guerre contre Dieu, corruption sur Terre, propagande contre le régime et atteinte à la sécurité nationale ». En novembre, quatre autres prisonniers politiques de la minorité arabe originaires de Chadegan avaient été exécutés.

La Résistance iranienne présente ses condoléances aux familles des victimes et à la population du Khouzistan et appelle la population, en particulier la jeunesse courageuse du Khouzistan, à se lever en solidarité avec les familles des martyrs. 

La Résistance iranienne appelle une fois de plus à une intervention international urgent contre les exécutions collectives et arbitraires, spécialement de prisonniers politiques par le fascisme religieux au pouvoir en Iran et le renvoi du dossier des violations des droits humains en Iran devant le conseil de sécurité de l’ONU. Le silence et l’inaction, quel que soit le prétexte, contre la vague d’exécutions qui s’est intensifiée après l’entrée en fonction de Rohani, ne fait qu’encourager ce régime inhumain à commettre davantage de crimes. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 janvier 2014

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire