CNRI - Les Iraniens continuent de protester contre la vague d’attaques à acide visant des femmes et de jeunes-filles. Ces attaques ignobles sont menées par des gangs affiliés au régime des mollahs.
Malgré le fait que le régime iranien a interdit les manifestations publiques, des affiches ont été distribués à Téhéran pour condamner ces attaques barbares.
Dans la ville de Chiraz, au sud de l’Iran, les étudiants ont protesté en tenant des pancartes dans les rues pour réclamer la fin de ces attaques brutales.
Il y a eu également des rassemblements de protestations dans plusieurs campus universitaires, en dépit de la présence massive des forces de sécurité du régime pour intimider les étudiants et pour les empêcher de se joindre aux protestations en cours à travers le pays.
Sur une des affiches distribuées à Chiraz, on pouvait lire: « Ma sœur est victime d’une attaque à l’acide, à cause des lois de ce régime. Honte à Khamenei [le guide suprême du régime des mollahs] ».
Les attaques à l’acide contre les femmes ont déclenché des manifestations dans les rues d’Ispahan et de Téhéran et de nombreux appels à l’action ont circulé sur les réseaux sociaux.
Face à la colère de la population, les autorités ont affirmé avoir arrêté la semaine dernière plusieurs personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces incidents, mais ont ajouté qu’elles ne disposaient pas de suffisamment de preuves pour incarcérer ces suspects.
Dans une tentative désespérée pour contrer la colère grandissante exprimée par la société iranienne, plusieurs hauts responsables du régime des mollahs ont affirmé que la récente vague d’attaques à l’acide contre les femmes à travers le pays « est le travail des agents étrangers » qu’ils ont accusé de chercher à déstabiliser le régime.
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