CNRI avec agences – Une prolongation des négociations sur le programme nucléaire iranien n'est pas à l'ordre du jour, a répété mercredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry, à moins de trois semaines de la date butoir du 24 novembre.
"Nous n'avons pas l'intention pour le moment de parler d'une prolongation, nous n'envisageons pas une prolongation. Nous nous engageons dans la phase finale (des discussions) avec l'objectif de réussir", a déclaré M. Kerry au cours d'une conférence de presse à Paris.
John Kerry a rencontré à Paris mercredi son homologue Français Laurent Fabius qui a déclaré : "L'Iran a parfaitement le droit d'utiliser le nucléaire civil mais la bombe atomique, non!", à l'issue de cette rencontre au Quai d'Orsay.
"Nous avons évoquer longuement la négociation avec l'Iran au sujet du nucléaire (...) Il est très important que la position de la France et des Etats-Unis soit la même", a expliqué M. Fabius.
De sa part, le secrétaire d'Etat américain a partagé cette position: "Nous sommes d'accord que les temps sont difficiles, mais nous croyons être à la hauteur de tels enjeux (...) La France et les Etats-Unis coopèrent comme jamais, travaillant main dans la main car partageant les même valeur".
"Nous avons donc discuter de la question du nucléaire iranien (...) Ils ont le droit à un programme nucléaire pacifique mais pas à la bombe", a ajouté M. Kerry.
Obama préfère l'absence d'accord à un mauvais accord
Pour sa part le président américain a déclaré mercredi qu'il faudrait attendre plusieurs semaines avant de savoir si un accord sur le programme nucléaire iranien était possible dans le cadre des négociations entre les puissance du P5+1 et Téhéran.
"Nous verrons dans les trois ou quatre semaines si nous pouvons effectivement conclure un accord", a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Mais il a affirmé : " je préfère n'avoir aucun accord plutôt qu'un mauvais accord".
Le Président américain a affirmé que les Etats-Unis ont présenté au régime iranien le "cadre" d'un éventuel accord international sur son programme nucléaire controversé, sans toutefois garantir la conclusion fin novembre d'un tel règlement historique.
"Nous leur avons présenté un cadre qui leur permettrait de répondre à leurs besoins pacifiques en matière d'énergie", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse.
"S'il est en effet exact, comme le disent leurs dirigeants, qu'ils ne veulent pas développer une arme nucléaire, alors ils ont un boulevard pour fournir des garanties à la communauté internationale (...) et leur permettre de se sortir du régime de sanctions", a affirmé M. Obama.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire