Appel de la Résistance iranienne à l’envoi d’une commission d’enquête internationale pour enquêter sur les morts suspectes de prisonniers politiques
Le vendredi 27 novembre, M. Mohammad Hamadi, un prisonnier politique de 35 ans et père d’un enfant, a perdu la vie de façon suspecte dans la prison d’Ahwaz après sept ans d’emprisonnement. Ce compatriote arabe ahwazi était en parfaite santé. Selon les témoins oculaires, il était déjà mort quand il a été transféré à l’infirmerie Mollasani près d’Ahwaz, contrôlée par les pasdarans. Le régime iranien a annoncé que le prisonnier politique était mort d’une attaque cérébrale.
M. Mohammad Hamadi, qui était électricien, a été arrêté en 2008 par des agents des renseignements du régime et envoyé en chambre de torture. Il a été condamné à 10 ans de prison pour « actions contre la sécurité du pays ». Il a passé la majeure partie de sa peine dans la prison de Sepidar à Ahwaz et a été récemment transféré dans la prison de Shayban dans la même ville.
L’assassinat clandestin de prisonniers politiques est une méthode bien connue employée par le régime iranien, en particulier ces dernières années. MM Valiollah Fayz Mahdavi, Amir Hossein Hesmat Saran, Mansour Radpour et Afshin Assanlou font partie de ces prisonniers. Très récemment, le 13 septembre, le prisonnier politique résistant Shahrokh Zamani est décédé mystérieusement dans la prison de Gohardasht.
La Résistance iranienne appelle les organisations internationales de défense des droits de l’homme à condamner les conditions inhumaines des prisons iraniennes et le traitement criminel infligé aux prisonniers par les tortionnaires pénitentiaires. Elle insiste pour que soit créée une commission internationale pour enquêter sur les morts suspectes de prisonniers politiques, dont celle de M. Mohammad Hamadi.
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