lundi 25 septembre 2017

A Abik en Iran, la mixité entraine une plainte en justice

 La lubie des mollahs en Iran c'est la ségrégation sexuelle. Le mélange des genres, à savoir la mixité, entraine des réactions violentes des autorités.
On ne compte plus les dizaines d'arrestations dans les maisons ou les jardins privés en raison de fêtes mixtes. Les transports en commun, les lieux de travail, les parcs sont déjà touchés par cette gangrène intégriste.

A l'université de la ville d'Abyk, dans le nord-ouest de l'Iran, les autorités universitaires ont voulu en rajouter une couche.

Une grande affiche y met en garde: "On a vu récemment des étudiants pratiquer la mixité dans leurs véhicules particuliers. Etant donné la directive du conseil culturel de l'université, l'ordre sricte du conseil de la promotion de la vertu et de la prohibition du vice ainsi que l'ordre de la police, et vu que cela est contraire à la loi religieuse et à la loi du pays, si des étudiants et étudiantes sont vus en train de pratiquer la mixité en voiture, leur dossier sera envoyé au comité de discipline de l'université ainsi qu'à la justice."
Il va sans dire que c'est un coup à se faire expulser de l'université. Amener quelqu'un à la fac ou faire une virée entre amis est désormais un délit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire