vendredi 22 décembre 2017

2000 signatures de maires de France pour soutenir l’appel à la justice en Iran


Jacques Boutault et Jean-François Legaret, maires du 2ème et du 1er de Paris participaient le 16 décembre à une conférence organisée à Paris sur la question iranienne. Intitulée, « La situation explosive de l’Iran, le régime des mollahs encerclé par les crises », le colloque au Palais Brongniart a vu la participation de plusieurs personnalités européennes, arabes et Nord-américaines. Elle a été ouverte par Jacques Boutault et Jean-François Legaret, qui ont remis à Maryam Radjavi, présidente du CNRI, l'appel de soutien de plus de 2000  maires et élus de France à l’appel à la justice de la Résistance iranienne pour les victimes du massacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran.

Voici ç'est l'appel de soutien de plus de 2000  maires et élus de France à l’appel à la justice en Iran:
Nous sommes extrêmement préoccupés par Ia poursuite des violations des droits humains en Iran. Plus de 3000 personnes ont été pendues sous le premier mandat du président dit « modéré » Hassan Rohan. Or depuis sa réélection. Les exécutions continuent. Amnesty International dénonce que « l’Iran comptabilise à lui seul 55% de toutes les exécutions enregistrées dans le monde en 2016 ».
II détient actuellement le triste record du plus grand nombre d'exécutions par habitant au monde. L'Iran reste également le plus important bourreau de prisonniers âgés de moins de 18 ans au moment de leur arrestation et maintien des lois extrêmement misogynes contre les femmes.
Dans son dernier rapport, le Secrétaire général de I'ONU a évoqué l'épisode sanglant des exécutions de masse de prisonniers politiques en 1988, qu'Amnesty International a qualifié de crime contre l'humanité. Des dignitaires du régime actuel continuent de défendre publiquement le massacre qui a touché plus de 30 000 détenus d'opinion, y compris des femmes et des adolescents. La plupart des victimes étaient affiliées aux Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) l'opposition à la dictature religieuse. L' impunité qui a suivi encourage le pouvoir à mener davantage d'exécutions.
Nous estimons que les échanges économiques ou touristiques avec l'Iran ne doivent pas nous rendre indifférents au sort du peuple iranien.
Nous appelons le gouvernement français, ainsi que les instances européennes et de I'ONU à exiger des explications sur ce massacre et à demander l’arrêt des exécutions et des violations des droits humains en Iran.
Nous appelons également I'ONU et le Conseil de sécurité des Nations Unies à ouvrir une enquête internationale pour que les responsables de ces crimes, actuellement aux plus hautes fonctions en Iran, soient traduits en justice.

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