samedi 16 décembre 2017

Conférence à Paris « Situation explosive en Iran, le régime iranien encerclé par les crises »

 Maryam Radjavi : le régime théocratique du Guide suprême est cent fois plus dangereux que Daech. Le contrer est encore plus nécessaire
Le renversement du régime des mollahs est à la portée de main
Le samedi, 16 décembre, Mme Maryam Radjavi, la présidente élue de Résistance iranienne est intervenue lors d’une conférence à Paris intitulée « la situation explosive de l’Iran, le régime des mollahs encerclé par les crises ».
Elle a souligné que Tout comme la lutte contre Daech s’est avérée nécessaire, il est encore plus nécessaire de lutter contre la barbarie cent fois plus dangereuse que Daech, à savoir la dictature religieuse en Iran, avec ses Pasdaran et ses groupes de mercenaires.
Mme Radjavi a estimé que les aveux de la communauté internationale aux dangers que représente le Corps des Gardiens de la révolution, consiste un pas positif mais a ajouté : Ces prises de positions sont insuffisantes vu les coups croissants portés par cette force destructrice. De plus, en raison d’une longue période de complaisance des gouvernements occidentaux avec ce régime, les peuples du Moyen-Orient ont dû payer un tribut lourd et sanglant.

Elle a conclu que le renversement de ce régime est à portée de main. C’est la seule solution à tous les problèmes de l’Iran, de la région et du monde.
La conférence a été ouverte par M. Jacques Boutault, maire du 2ième arrondissement de Paris et était composé par plusieurs tables rondes, composées de personnalités européens, du monde arabe et Nord-Américaines. Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement de Paris, a annoncé au début de la conférence, l'appel de soutien de plusieurs milliers de maires et d'élus de France à la Résistance iranienne et à son appel à la justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran.
Dans la premières parties les intervenants étaient : Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement de Paris, Gilbert Mitterrand, Président de France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand, Rama Yade, ancienne secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'Homme, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, ancienne ministre allemande de la Justice (2009-2013), Roger Godsiff, député britannique, Michele de Vaucouleurs, députée à l'Assemblée nationale française, Présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), Michael Kaminski, député polonais, Romeo Nicoara, Député au Parlement roumain, Otto Bernhardt, ancien député fédéral allemand, Gerry Horkan, Membre du Sénat irlandais et de Matthew Offord, député britannique.
Dans la deuxième partie les intervenants étaient : Bassam Alamoush, ancien ambassadeur de Jordanie à Téhéran, ancien ministre du développement administratif, Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier Ministre de l'Algérie, Reyad Yassin, ambassadeur de la République du Yémen en France, ancien ministre des Affaires étrangères, George Sabra, Président du Conseil national syrien de l'opposition, Issa Turki, Membre du Parlement bahreïnien, Abdallah Altayar, Président du Centre saoudien pour le Golfe du Futur, Michel Kilo, personnalité éminente de l'opposition syrienne et de Mme Selva Oksoy, vice-présidente de la coalition nationale syrienne.
Dans la troisième partie sont intervenus : John Baird, ancien ministre des Affaires étrangères du Canada, Général James Conway, Ancien Commandant des Marines US et Lincoln Bloomfield, (ambassadeur), ancien secrétaire d'État adjoint aux affaires politico-militaires.
Lors de cette conférence Mme Radjavi a également souligné les points suivants : Si la dictature religieuse n’était pas si détestée en Iran, elle n’aurait pas besoin du corps des Pasdaran, de la force Qods et de tous ces groupes criminels dans la région. Et si la dictature religieuse n’était pas si instable, elle ne se serait pas engagée jusqu’au cou dans des guerres dans la région.
Khamenei et les chefs des Pasdaran ont répété à maintes reprises que s’ils ne se battaient pas en Syrie et en Irak, ils devraient se battre à Hamedan, à Ispahan et à Téhéran. Au fait, de quoi ont-ils peur pour imaginer des lignes de front dans les villes iraniennes ? C’est très clair, ils ont peur de se battre contre le peuple iranien, car avec toute la répression qu’ils mènent jour et nuit, ils redoutent les Iraniens.
Rappelant le fait que le régime des mollahs est plus que jamais vulnérable, la présidente élue de la Résistance iranienne a appelé l’ensemble des gouvernements occidentaux à prendre les mesures suivantes :
- Déclarer le corps des Pasdaran comme une force terroriste et empêcher cette force néfaste et l’ensemble du régime d’accéder au système bancaire mondial.
- Chasser les Pasdaran et leurs milices de Syrie, d’Irak et des autres pays de la région et les empêcher d’y transférer des armes et des troupes.
- Chasser les agents de la force terroristes Qods et du ministère du Renseignement des pays européens et des Etats-Unis.
- Conditionner leurs relations diplomatiques et commerciales avec la tyrannie religieuse à l’arrêt de la torture et des exécutions en Iran. 
- Concernant les crimes de la dictature religieuse, en particulier le massacre de 30.000 prisonniers politiques de 1988, demander au Conseil de sécurité de l’ONU de mettre en place un tribunal spécial ou renvoyer ce dossier devant le Cour Pénale internationale afin de traduire en justice les dirigeants de ce régime. 
- Soutenir la demande de la Résistance iranienne, de dédommagement par le gouvernement irakien des biens, des installations, de l’armement et des camps de l’OMPI et de l’Armée de libération nationale iranienne.
- Et enfin reconnaitre le Conseil national de la Résistance iranienne comme alternative démocratique à la dictature religieuse et terroriste, pour mettre fin et remplacer la politique catastrophique de complaisance américaine et européenne des années passées.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne 
Le 16 décembre 2017 

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