mardi 26 décembre 2017

L’Iran cherche à devenir une république laïque avec des élections démocratiques

"Le changement de régime en Iran est possible et il doit être atteint par les Iraniens dans le pays", a déclaré Michael Kaminski, membre du parlement polonais, à une conférence organisée le 16 décembre à Paris sur la question iranienne.
Intitulée, « La situation explosive de l’Iran, le régime des mollahs encerclé par les crises », le colloque au Palais Brongniart a vu la participation de plusieurs personnalités européennes, arabes et Nord-américaines. Dans son intervention, le député polonais a déclaré :
« C’est un moment spécial pour moi, d’être ici avec mes amis iraniens venu de toute l’Europe et du monde démocratique pour montrer leur solidarité avec la lutte des Iraniens pour la démocratie.
Malheureusement, les évènements dans mon pays peuvent être si terribles que pendant que je fais preuve de solidarité, je vous demande également de faire de même avec la démocratie polonaise qui est aujourd’hui en danger. En Iran, nous avons un régime totalitaire. Il ne fait aucun doute que le régime tue les Iraniens et met en danger la paix et la sécurité dans la région et le monde entier. Aujourd’hui, les tentacules du régime des mollahs sont actifs au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban. Le Yémen a récemment envoyé un missile vers l’Arabie Saoudite.
Ce missile leur avait été fourni par les gardiens de la révolution iraniens. Et une fois encore, cela prouve que se reposer sur le régime iranien comme une force modérée et un partenaire pour stabiliser la région n’est qu’une illusion.
À cause de leurs crimes haineux contre les Iraniens et dans le monde, les Pasdaran ont été mis sur la liste des organisations terroristes par les États-Unis. Je pense vraiment que l’Europe devrait suivre leur exemple. C’est un pas dans la bonne direction qui se fait attendre. Mais quelle est la façon la plus efficace de lutter contre ce régime brutal ? L’Iran a un mouvement de résistance bien organisé et depuis longtemps installé qui représente toutes les couches de la société iranienne et nous pouvons avoir confiance en son pouvoir constructif. La Résistance est menée par sa présidente, Mme Maryam Radjavi, qui a un plan en dix points pour l’avenir de l’Iran qui cherche à devenir une république laïque avec des élections démocratiques. Il comporte entre autres, la fin de toutes les discriminations, l’égalité des sexes, l’abrogation de la peine de mort et la coexistence pacifique et harmonieuse avec les autres pays dans la région et à l’international. C’est un plan qui peut être représenté par les démocraties occidentales. Le changement de régime en Iran est possible et il doit être atteint par les Iraniens dans le pays.
Et cela montre donc à quel point la Résistance iranienne est importante, car elle a des liens profonds dans la société et elle est connectée avec les Iraniens pour des milliers de connexions. Pourtant, j’aimerais mentionner ici que le régime iranien n’apprécie pas les progrès de la Résistance. Mes nombreuses expériences au parlement européen m’ont appris que Téhéran a toujours essayé de diaboliser le mouvement d’opposition légitime de toutes les manières possibles. Je vais vous donner juste deux exemples. Je ne vais pas mentionner de noms, mais deux politiques européens sont de fervents défenseurs de la propagande de Téhéran et c’est une honte, car leurs efforts ne sont dirigés que vers la dédramatisation en ce qui concerne le régime et la discréditation du mouvement d’opposition légitime. Leur but est d’exclure la principale opposition iranienne des informations pour l’opinion publique. Nous ne pouvons pas laisser ceci se produire. Au contraire, nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que la Résistance iranienne soit entendue.
Pour résumer, nous gouvernements en Europe devraient laisser la priorité aux droits humains lorsqu’ils font affaire avec l’Iran. Aucune realpolitik ni intérêt commercial ne devrait écarter les droits humains. L’Europe doit combattre efficacement le rôle destructeur du régime iranien dans la région. L’écoute des gardiens de la révolution par l’Europe est un premier pas dans cette direction. Avec ceci en tête, je salue la résolution récente du parlement européen qui appelle à mettre sur liste noire les Pasdaran.
Le Conseil national de la Résistance iranienne est notre partenaire de confiance pour renforcer la paix. Nous devrions construire un avenir à partir de cela. »

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