samedi 16 décembre 2017

Une prisonnière politique en Iran affirme que l'isolement cellulaire est une torture psychologique

 L'activiste des droits humains, Narges Mohammadi, qui est détenue dans la prison d'Evine, en Iran, a écrit une lettre de la prison au sujet de la torture.
Voici sa lettre :
« Sasan Aghaee et Yaghma Fashkhaie ont été maintenues en isolement dans la section de sécurité des Pasdarans pendant plusieurs mois ... Leurs familles ont dit que ces personnes ne sont même pas interrogées.
On se demande s'il y a des preuves contre elles, et pourquoi n'y a-t-il pas eu de procès ?
Quelle institution civile ou administrative exerce un contrôle juridique sur les sections de sécurité militaire ?
Combien de prisonniers ont à dire que les interrogateurs leur ont dit qu'ils resteraient en isolement jusqu'à ce qu'ils avouent ?
Combien de personnes doivent être hospitalisées et souffrir de maladies graves pour que quelqu'un fasse preuve de pitié ? Combien de personnes peuvent dire que les preuves de leurs condamnations étaient des aveux qui leur avaient été extorqués en isolement parce qu'elles ne pouvaient plus tolérer la torture inhumaine, afin que les autorités et les médias trouvent le courage d'enquêter sur la torture ?
Malheureusement, les effets de l'isolement cellulaire se sont amplifiés ».
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran - 13 décembre 2017

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