Un Iranien est arrêté parce qu’il a critiqué le président de la Cour suprême, candidat à la farce présidentielle

CSDHI – les forces du régime ont arrêté un Iranien d’Ahwaz, dans le sud-ouest de l’Iran. Elles l’ont placé en détention le 13 juin car il a critiqué le président de la Cour suprême et le candidat à l’élection présidentielle dans une vidéo circulant sur les médias sociaux.

Selon certaines informations, l’arrestation a eu lieu sur son lieu de travail à 1 h 30 du matin. Les agents iraniens l’ont emmené dans un lieu inconnu. L’homme avait déclaré dans la vidéo que le bureau électoral du président de la Cour suprême et candidat à la présidence de l’Iran, Ebrahim Raïssi, avait extorqué de l’argent à des vendeurs de fruits pour la campagne électorale de ce dernier.

Une source informée a déclaré que cet homme était le secrétaire comptable du stand 30 du marché des fruits et légumes Al-Ghadir d’Ahwaz.

« Je travaille sur le marché des fruits et légumes. Ils sont venus dans notre stand. Nous avons 120 étals. Chaque stand coûte 2 millions de tomans (environ 68 euros). Ils ont pris 240 millions de tomans (8214 euros). Puis, ils ont dit que c’était pour aider Raïssi. Pourquoi Raïssi aurait-il besoin de notre aide ? Pourquoi un président aurait-il besoin de notre aide ? Nous ne devrions pas voter. Nous vivons en Iran, mais nous ne pouvons pas respirer. Pourquoi devrais-je voter ? Ne votez pas », a déclaré l’homme sur la vidéo.

Ces dernières semaines, les arrestations et les menaces des forces de sécurité, de l’appareil judiciaire et d’autres responsables du régime se sont multipliées en raison de l’approche des élections présidentielles.

La semaine dernière, un enseignant à la retraite était arrêté car il avait protesté contre la propagande électorale d’un religieux lors des funérailles de son cousin dans le comté de Germi, dans le nord-ouest de l’Iran.

Le 1er juin, le président de la Cour suprême du Kurdistan a déclaré lors d’une réunion que quiconque franchirait la « ligne rouge » du régime dans le cyberespace concernant les prochaines élections serait sévèrement sanctionné.

Le 8 juin, un homme était arrêté pour la publication sur son compte Instagram de contenus « générateurs de tensions » concernant les prochaines élections présidentielles en Azerbaïdjan occidental, dans le nord-ouest de l’Iran.

Le 23 mai, les SSF ont arrêté un journaliste kurde dans la province occidentale d’Ilam pour son article critique à l’égard d’Ebrahim Raïssi, actuel président de la Cour suprême d’Iran et candidat à la présidence.

Source ; Iran News Wire