mardi 1 juin 2021

Une militante pro-démocratie en Iran parle de son engagement à la Times Radio.

https://youtu.be/TZk9a1TKlO4
 S’exprimer et déployer des banderoles sur les routes principales de Téhéran, voilà ce qu’elle fait de dangereux.

https://www.thetimes.co.uk/radio/show/20210529-5728/2021-05-29

La Times Radio a interviewé une jeune militante pro-démocratie en Iran, membre des Unités de la Résistance et partisane des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI/MEK), au sujet de l’élection présidentielle fictive à venir des mollahs.

La jeune militante pro-démocratie en Iran a déclaré que le peuple iranien souhaite le renversement du régime. Ce régime ne représente pas le peuple iranien. Et l’Occident doit se tenir aux côtés des Iraniens, sanctionner et poursuivre les responsables du régime qui se livrent à des violations des droits humains et au terrorisme. 

Dans cette interview, la jeune femme courageuse déclare : “En Iran, les élections sont une blague. Tous les candidats sont les mêmes et tous les Iraniens le savent. Au cours des 40 dernières années, les élections en Iran n’ont jamais été l’expression d’un choix populaire. Il s’est toujours agi d’une sélection par le guide suprême”.

Cette année, la situation est très différente, dit-elle, ajoutant : “Il y a une atmosphère différente qui n’est pas comparable aux années précédentes. Aucun de mes amis et de mes proches ne votera. Les Iraniens boycotteront ce simulacre d’élection. Le véritable vote du peuple iranien est le renversement du régime.”

La jeune militante pro-démocratie en Iran a déclaré que bien que les femmes soient traitées comme des citoyens de seconde classe et n’aient aucun droit en Iran, les jeunes femmes se battent.

L’intervieweur lui a demandé : Que faites-vous réellement ? Comment vous battez-vous, comme vous le dites ?

Une militante pro-démocratie en Iran parle de son engagement à la Times Radio.

Elle a expliqué : “Avec notre équipe, il y a quelques jours, nous avons installé au-dessus d’une autoroute une grande bannière montrant l’appel des Moudjahidine à boycotter l’élection et la photo de la dirigeante de l’opposition, Mme Maryam Radjavi. Des gens nous ont vus mais nous ont souhaité bonne chance. Nous avons vu de nos propres yeux à quel point les Iraniens nous soutiennent. Et ce soutien populaire nous donne le courage de continuer.”

Quant au ressentiment des Iraniens à l’égard du régime et de son élection fictive, elle a expliqué : “Les gens disent que ce régime a tué nos jeunes dans les rues en novembre 2019. Sommes-nous fous de voter pour eux ? “

Pourquoi dites-vous que si Raïssi, plus radical, remporte l’élection et succède à Hassan Rohani, cela rapprocherait en fait l’Iran d’une sorte de véritable démocratie ?” c’est la question posée à une militante pro-démocratie en Iran.   

R : “L’Iran d’aujourd’hui est très différent. Le régime est très affaibli. Sa première préoccupation est le soulèvement du peuple et les manifestations. Il y a eu trois grandes manifestations nationales ces trois dernières années. Les gens voulaient un changement de régime, la fin de la dictature des mollahs. En 2019, nous avons été très proches de renverser le régime. La rage est encore plus grande aujourd’hui qu’en 2019. Le régime est confronté à une société explosive. Il y a des protestations quotidiennes de pratiquement tous les secteurs. L’économie est en faillite. La corruption est épouvantable. Les gens détestent les mollahs. Ils détestent quiconque est avec les mollahs.”

Q : Qu’attendez-vous des gouvernements occidentaux à l’approche des élections ? Qu’aimeriez-vous voir de la part de l’Occident ?

R : “Nous détestons la politique de complaisance. Les gouvernements occidentaux ne doivent pas traiter avec les mollahs. Tout accord contribuera à la répression et au massacre du peuple iranien. Il aidera le régime à obtenir des armes nucléaires. L’Occident doit soutenir le peuple iranien et entendre nos cris de liberté et de démocratie. Il doit dire que cette élection et ce régime sont illégitimes. Nous voulons que l’Occident impose davantage de sanctions au régime, à son dirigeant et à ses responsables pour les violations des droits de l’homme et le terrorisme. Nous savons que l’ennemi n’est pas l’Occident mais les mollahs. Khamenei et Raïssi devraient être jugés pour tous leurs meurtres et la terreur. Ils ne nous représentent pas.”

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