lundi 5 septembre 2022

En mémoire des femmes remarquables qui ont péri dans le massacre d’Achraf en 2013

 – Ces femmes remarquables sont devenues indispensables à l’opposition iranienne dans sa lutte pour le changement de régime et la démocratie au fil des ans. Par conséquent, à chaque moment critique, on voit les femmes dirigeantes iraniennes jouer un rôle important dans le mouvement. Le 1er septembre 2013, Achraf a vécu un moment décisif.

Ashraf a incarné l’esprit et le symbole de la lutte démocratique de l’Iran pour un changement de régime. Le 1er septembre 2013, alors que le régime iranien se préparait à s’asseoir à la table des négociations à Genève sur son programme nucléaire, des tueurs à gages ont fait irruption parmi les civils non armés, innocents et légalement protégés du camp d’Achraf en Irak, le quartier général depuis 30 ans de l’opposition iranienne, les Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK).

Les assassins ont enlevé 52 des 100 résidents restants d’Ashraf et les ont assassinés de sang-froid. Certains ont été assassinés les mains attachées dans le dos. Même les blessés sur les lits de la clinique ont été tués par balle. Tous ont reçu une balle dans la tête. Quel que soit le critère, c’est un crime majeur contre l’humanité.

Treize femmes remarquables dirigeaient un groupe de 100 personnes qui sont restées à Ashraf dans le cadre d’un accord quadrilatéral entre les résidents d’Ashraf, les Etats-Unis, l’ONU et le gouvernement irakien pour protéger les biens des résidents après leur transfert au Camp Liberty.

Toutes ces personnes étaient protégées par la Quatrième Convention de Genève et classées comme  » personnes relevant de la compétence du HCR  » bénéficiant d’une  » protection internationale « . Elles étaient restées dans le camp sur la base des assurances données par les Nations unies, les États-Unis et le gouvernement irakien. Six femmes remarquables ont été tuées, et six autres ont été kidnappées et retenues en otage.

Avant les pourparlers de Genève, le régime iranien a cherché à porter un coup fatal à sa principale menace existentielle, le MEK, en acceptant de renoncer à son programme d’armes nucléaires en échange de la levée de sanctions paralysantes. En conséquence, une attaque lâche contre des personnes sans défense à Achraf a été lancée pour détourner l’attention des failles du régime à un moment critique.

A l’occasion de l’anniversaire de ce massacre tragique, souvenons-nous des femmes remarquables qui ont donné leur vie au prix de la liberté.

Nous n’oublierons pas et ne reculerons pas tant que la tyrannie religieuse des mollahs et leurs agents et mercenaires en Irak ne seront pas traduits en justice.

Zohreh Ghaemi, 49 ans, était la secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran. Le jour du massacre, elle était le commandant du camp d’Ashraf. Elle était connue pour son courage, sa maîtrise de soi et son humilité, ainsi que pour sa tolérance et son jugement. Elle était un membre éminent de la Résistance iranienne, déterminée à mettre fin à l’oppression des femmes.

Maryam Hosseini, 49 ans, est une ancienne prisonnière politique qui fait maintenant partie du Conseil de direction. Elle a fait partie du mouvement depuis 31 ans. Elle était chargée de la protection d’Achraf lorsqu’elle a été menottée et abattue lors du massacre.

L’esprit de ces dirigeants du MEK et de la Résistance iranienne, ainsi que de leurs 46 autres camarades qui sont morts le 1er septembre 2013, continue d’inspirer les Iraniens dans leur lutte pour la liberté.

Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI

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