vendredi 2 septembre 2022

Trois nouvelles exécutions en Iran

Les mollahs iraniens ont procédé, ces derniers jours, aux exécutions de trois nouveaux prisonniers.

Exécution d’Hamid Ghareh Lar, 25 jours après son frère

Les autorités iraniennes ont exécuté Hamid Ghareh Lar pour meurtre, 25 jours seulement après l’exécution de son frère Ali à la prison centrale de Qom. Leur famille s’est rassemblée devant la maison de la famille de la victime, ultime tentative pour qu’elle change d’avis, la nuit dernière.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, cet homme a été exécuté à la prison centrale de Qom le 1er septembre. La justice avait condamné Hamid Ghareh Lar, à une peine de qisas (la loi du Talion) pour meurtre.

Le régime a exécuté le frère de Hamid, Ali Ghareh Lar, dans la même prison, le 6 août.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Hamid Ghareh Lar a été arrêté pour meurtre il y a environ trois ans. La nuit dernière, certains membres de sa famille se sont rendus au domicile de la famille de la victime comme une dernière tentative pour les faire changer d’avis, mais la famille voulait se venger et n’était pas prête à lui pardonner. »

Hamid et Ali étaient détenus dans le quartier 1 de la prison centrale de Qom, où se trouvent 130 condamnés à mort et 200 prisonniers condamnés à perpétuité.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont pas signalé les exécutions des frères.

Selon les données recueillies par Iran Human Rights, le régime des mollahs a exécuté au moins 183 personnes pour meurtre en 2021. Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à la peine de qisas (la loi du talion) indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison d’un manque de gradation dans la loi. Une fois l’accusé reconnu coupable, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.

Au moins 251 personnes, dont 6 femmes et 67 membres de la minorité baloutche, ont été exécutées au cours des six premiers mois de 2022. C’est le double du nombre d’exécutions au cours de la même période en 2021, où 117 personnes ont été exécutées.

Hamidreza Mardani exécuté pour meurtre à Ispahan

Hamidreza Mardani, un homme condamné à une peine de qisas (la loi du talion) pour meurtre, a été exécuté à la prison centrale d’Isfahan, le 1er septembre 2022.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Hamidreza Mardani a été arrêté pour meurtre il y a environ trois ans. Les autorités carcérales l’ont transféré de la prison de Kashan pour son exécution, il y a plus de deux semaines. »

Aref Maleki exécuté pour meurtre à Chiraz

Aref Maleki, condamné à une peine de qisas (la loi du talion) pour meurtre, a été exécuté à la prison centrale de Chiraz, le 31 août 2022.

Aref Maleki avait 29 ans. Des sources informées ont déclaré à Iran Human Rights que les autorités iraniennes avaient arrêté Aref pour ces accusations il y a environ trois ans.

Source : IHR/CSDHI 

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