Parmi les dizaines de réunions au Parlement européen, Mme Radjavi a rencontré un groupe de militantes des droits des femmes à la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Mme Amparo Fuertes, militante espagnole des droits des femmes, a également pris la parole lors de cette réunion.
Voici les remarques de Mme Amparo Fuertes :
Bonjour,
Chère présidente, chers amis.
Je vous remercie tout d’abord de m’avoir invitée à participer à un événement aussi opportun.
Parmi les différents types de violence qui existent actuellement dans différents pays, l’une des plus répugnantes est celle qui est exercée à l’encontre des femmes.
La violence à l’égard des femmes : Une mesure de la qualité morale d’une société
La violence à l’égard des femmes est l’un des signes les plus évidents de la qualité morale et de la civilisation d’une société ou d’un système politique et juridique. La mise en œuvre de l’égalité entre les hommes et les femmes en termes de droit civil, d’éducation, de liberté de décider de leurs propres affaires, d’accès aux fonctions publiques de toute nature, de famille et de conditions de travail.
Malheureusement, il existe encore sur notre planète des lieux et des structures politiques où ces droits des femmes ne sont établis ni dans la loi, ni dans les habitudes sociales et les traditions.
L’un des exemples les plus odieux de cette situation est la République islamique d’Iran, où les femmes sont considérées comme des citoyennes de seconde zone et sont victimes des pires mauvais traitements de la part du régime des mollahs.
Discrimination systématique à l’encontre des femmes en Iran
En Iran, une femme ne peut être ni présidente de la République, ni juge, et ne peut obtenir de diplôme dans de nombreux domaines scientifiques, technologiques ou humanistes.
Son héritage est inférieur de moitié à celui d’un homme et elle ne peut exercer un emploi sans l’autorisation de son mari. La polygamie et le mariage temporaire sont de graves humiliations pour les femmes.
C’est dans ce contexte que l’un des éléments marquants du plan en 10 points pour l’avenir de l’Iran proposé par Mme Radjavi est l’égalité entre les hommes et les femmes dans tous les aspects de la vie sociale et politique.
Cette réforme entraînerait un changement complet de la société iranienne qui pourrait alors bénéficier de l’extraordinaire contribution des femmes à la création de richesses, au niveau de vie et à l’amélioration morale du pays.
Nations unies : Reconnaître le droit de résister à l’oppression
La Déclaration des droits de l’homme des Nations unies reconnaît explicitement le droit des personnes soumises à l’assujettissement, à la tyrannie ou à de graves abus de se soulever contre les répresseurs, comme l’ont fait les femmes de la Résistance iranienne.
De nombreuses femmes héroïques ont lutté au péril de leur vie et de leur résistance (contre) la dictature totalitaire qui, pendant 45 ans, les a opprimées de manière si douloureuse et injuste.
Des milliers d’entre elles ont été condamnées à la potence ou torturées à mort pour avoir défendu leurs idéaux de démocratie et de liberté pour le peuple iranien.
Pour honorer leur mémoire, nous, femmes du monde libre, devons les soutenir dans leur lutte jusqu’à leur victoire finale sur le régime clérical médiéval, inhumain et cruel qui les empêche aujourd’hui de jouir de la vie qu’elles méritent.
Les voix de la prison d’Evin : Une position de défi contre l’injustice
Chère Maryam, chère Présidente, vous pouvez compter sur nous pour vous aider dans votre lutte contre l’injustice,
Vous pouvez compter sur nous dans votre travail sans relâche pour apporter la justice, la liberté, la prospérité et la dignité au peuple iranien.
J’ai lu récemment que des centaines de sœurs dans les cours de la prison d’Evin en Iran crient chaque jour, sans crainte de leurs oppresseurs, contre l’exécution de Varisha Moradi.
Permettez-moi de me joindre à elles avec l’un de leurs slogans, très fort, qui dit : « Nos vies peuvent disparaître, nos têtes peuvent tomber, mais la liberté ne sera jamais perdue ».
Arrêtez l’exécution de Varisha Moradi.
Source: CNRI Femmes
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