Exécution d’au moins 22 prisonniers entre le 24 et le 26 décembre, pour les fêtes de Noël, et décès d’un homme de 28 ans à Evine

Mme Radjavi : 672 exécutions sous le mandat de Pezeshkian. Ce régime doit être mis au ban de la communauté internationale et ses dirigeants traduits en justice

Les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins 22 prisonniers en seulement trois jours, les 24, 25 et 26 décembre, coïncidant avec les fêtes de Noël. Le jeudi 26 décembre, As’ad Amini, Saman Fakhri et Jassem Jahan Tigh ont été pendus à Jiroft, et Ahmad Ghafran, Javad Ghafari, Hossein Salarzehi et Abdollah Naroui ont été pendus à la prison de Gonabad. Le mercredi 25 décembre, Kateb Seyednian, Hamed Ranjbar et Mahmoud Keshavarzi ont été pendus à Chiraz, Hamed Pakdaman, Hossein Mansouri Nasab et Masoud Jalilian à la prison de Qezel-Hessar. Le mardi 24 décembre, Abdulrahman Eshaqze’i a été pendu à Machhad, Asghar Ghafari à Qom, Ali Rahm Khani à Nahavand, deux frères nommés Ali et Jassem Manian âgés de 25 et 31 ans à Ispahan, Amine Farahmand à Chiraz, Hamed Khosravi et Davoud Qolaja’i à Birjand. Le lundi 23 décembre, Loqman Aqdami-Nia (Shengueh) a été pendu à Oroumieh et le samedi 21 décembre Hamid Moradian à Kermanchah, Ashkan Parseh et Arman Samadi à Ispahan et Sultan Jahantigh à Zahedan.

Le mercredi 25 décembre, un prisonnier condamné à mort nommé Mohammad Koushki s’est suicidé à la prison de Ghezel-Hessar en raison des pressions criminelles des gardiens. De plus, le lundi 23 décembre, Mehdi Khodayari, âgé de 28 ans, est décédé des suites des tortures infligées dans un centre de détention des forces répressives après avoir été transféré à la prison d’Evine.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : Dans le régime criminel et sanguinaire des mollahs, chaque jour connait son lot d’exécutions et de tortures qui laissent de plus en plus d’enfants et de familles sans soutien. En cinq mois de présidence de Pezeshkian depuis fin juillet jusqu’à ce jour, environ 672 prisonniers ont été exécutés, ce qui est bien plus que l’année précédente. Il faut mettre le régime des mollahs au ban de la communauté internationale et traduire ses dirigeants en justice pour 46 années de crimes contre l’humanité, de génocide et de crimes de guerre.Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 décembre 2024

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