mardi 4 février 2025

Le prisonnier politique Manouchehr Fallah condamné à mort

 Le prisonnier politique Manouchehr Fallah a été condamné à mort après 18 mois d’incertitude juridique. Le verdict a été prononcé par le juge Darvish Goftar de la branche 2 du tribunal révolutionnaire de Rasht pour moharebeh (guerre contre Dieu).

Selon les informations reçues, le 2 février 2025, les avocats de Fallah, Mme Khorsandi et Mme Khoshesteh, ont été officiellement informés de la condamnation à mort. Son procès s’est déroulé par vidéoconférence le 11 décembre 2024, au cours duquel il a été accusé de « moharebeh par des actions contre la sécurité nationale » dans la deuxième partie de son affaire. Plus précisément, il a été accusé d’avoir endommagé les bâtiments du pouvoir judiciaire de Gilan et de l’organisation des renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans).

Au cours de la procédure judiciaire, Manouchehr Fallah s’est vu refuser l’accès à une représentation légale et ses avocats ont été empêchés d’entrer dans l’affaire ou de le défendre.

Manouchehr Fallah a été arrêté le 17 juin 2023. Bien que le juge d’instruction ait délivré une ordonnance de mise en liberté sous caution à la suite de son interrogatoire, les autorités du tribunal et de la prison de Lakan à Rasht ont bloqué la finalisation de sa libération.

Auparavant, Fallah avait été condamné à 22 mois et 17 jours de prison par la branche 3 du tribunal révolutionnaire de Rasht, présidé par le juge Mehdi Rasekhi, pour « insulte à Ali Khamenei » et « propagande contre le régime ». En vertu de la loi iranienne sur le cumul des peines, sa peine d’emprisonnement maximale a été réduite à un an et trois mois, peine qu’il a déjà purgée. Cependant, il reste emprisonné à la prison de Lakan bien qu’il ait fini de purger sa peine.

Iran HRM appelle les organisations internationales des droits de l’homme et les organes des droits de l’homme des Nations Unies à intervenir pour arrêter l’exécution de Manouchehr Fallah et des autres prisonniers et à faire pression sur le régime iranien pour qu’il mette fin à l’exécution des dissidents politiques et des détenus.

Source: CSDHI 

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