dimanche 9 février 2014

Convention générale à Paris de plus de 300 associations iraniennes d’Europe, des USA et d’Australie

                             
Tout en soutenant le plan en dix points de Maryam Radjavi, la convention appelle la communauté internationale à intervenir d’urgence pour libérer les 7 otages d’Achraf, assurer la sécurité à Liberty et transférer les réfugiés aux USA et en Europe
Maryam Radjavi : Pour atteindre la liberté et la démocratie en Iran, nous insistons sur la démarcation avec le régime dans sa totalité et la solidarité avec tous les vrais partisans du renversement de cette dictature.
                             
  A la veille du 35e anniversaire de la révolution antimonarchique, les représentants de plus de 300 associations iraniennes dans le monde ont tenu leur première convention générale à Paris. Elle a réuni un vaste éventail d’intellectuels, de militants politiques, des droits humains et des droits des femmes, de scientifiques, d’experts, de professionnels divers, d’étudiants et de membres de minorités ethniques et religieuses d’Iran. La présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, et de nombreuses personnalités politiques éminentes américaines et européennes y ont pris la parole.
  Les représentants des associations ont abordé dans leurs discours et leur résolution finale des aspects du bilan funeste de 34 années de régime des mollahs en Iran. Ils ont apporté leur soutien au renversement de la dictature religieuse dans sa totalité, comme le seul moyen d’instaurer la liberté et une république démocratique en Iran, fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat. Ils ont pour cela soutenu le plan en 10 points de Maryam Radjavi.
  La résolution souligne que la société iranienne se trouve dans une situation explosive et que la théocratie est dans sa phase de renversement. Elle ajoute que le changement de régime est à portée de la main. Rohani, le nouveau président des mollahs, est une partie intégrante du régime du guide suprême. Sa mission est de préserver la dictature et d’empêcher le peuple de la renverser. La coopération des gouvernements étrangers avec ce régime, sous prétexte de renforcer les « modérés » fictifs, et leur mépris des aspirations du peuple à un changement de régime, ont apporté de l’au au moulin de la répression et sont allés contre les intérêts du peuple iranien. Cela aura une influence sur les relations futures de l’Iran avec ses pays, précise la résolution.
  Le texte condamne le silence de la communauté internationale face aux violations sauvages et systématiques des droits humains en Iran et aux violations des engagements de l’ONU et du gouvernement américains quant à la protection des habitants du camp Liberty. Il appelle l’ONU, les USA et les pays européens à se mettre aux côtés du peuple iranien au lieu d’aider ce régime, et à agir pour obtenir ses demandes légitimes de renversement de la dictature, de libération des 7 otages d’Achraf, d’assurer la sécurité des habitants de Liberty et de les transférer aux USA et en Europe en tant que réfugiés politiques.
  La résolution ajoute : les associations iraniennes réunies dans cette convention sont composées de milliers de spécialistes, d’universitaires, de médecins, d’enseignants, d’intellectuels et de directeurs éminents, venus pour reconstruire, côte à côte avec les spécialistes honorables qui ne se sont pas souillés avec ce régime moyenâgeux, un Iran ravagé par 35 ans de pouvoir religieux.
  Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, invitée d’honneur de ce rassemblement, a déclaré dans son discours que 35 années de régime du guide suprême ont été « le règne d’une catastrophe permanente ». Elle a souligné que ce régime est en pleine débâcle et qu’il est sur tous les plans dans sa phase terminale. Elle a ajouté que la société iranienne est prête pour un changement de régime.
  « Notre feuille de route pour réaliser les aspirations de la nation iranienne est un combat total pour le renversement régime des mollahs. Notre objectif est la liberté, la démocratie, l’égalité et l’instauration d’une république fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat. Sur cette voie nous insistons sur la démarcation avec le régime dans sa totalité et sur la solidarité avec tous les vrais partisans du renversement de cette dictature », a-t-elle précisé.
  Rendant hommage aux efforts des 302 associations iraniennes sympathisantes de la résistance qui ont organisé cette convention, elle a assuré : « Comme je l’ai répété à plusieurs reprises, nous ne cherchons pas à obtenir le pouvoir, ce que nous voulons c’est transférer la souveraineté au peuple iranien. »
  Outre les représentants des associations iraniennes, figuraient au nombre des intervenants le Dr Saleh Radjavi, président de la commission de la santé du CNRI, Struan Stevenson, président de la délégation du parlement européen des relations avec l’Irak, Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères (2007-2010), Patrick Kennedy, membre du Congrès américain (1995-2011), Frances Townsend, conseillère de la Maison Blanche pour la sécurité intérieure et le terrorisme (2004-2008), John Bolton, ancien ambassadeur américain à l’ONU (2005-2006), Marc Ginsberg, ancien ambassadeur américain au Maroc (1994-98), et Emile Blessig, ancien député du  Bas-Rhin.
  Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
  Le 8 février 2014

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