Ils bloquent aussi l’entrée de l’essence dans le camp pour la 4e semaine
CNRI - Le 5 novembre, les forces irakiennes ont empêché le transport de quatre malades à l’hôpital à Bagad. Deux d’entre eux figurent au nombre des 53 personnes qui attendent depuis des mois d’être opérées des yeux, mais à chaque fois les agents irakiens s’opposent à leur déplacement.
Un de ces deux malades attend depuis novembre 2013 son opération. Déjà le 28 juin, le 9 aout et le 11 octobre, les forces irakiennes l’ont empêché de se rendre à l’hôpital et le 5 novembre il n’a pu se rendre à son intervention chirurgicale pour la quatrième fois.
Ces derniers jours, les agents irakiens sous prétexte de congés en raison de fêtes religieuses n’ont autorisé le transport d’aucun patient vers les hôpitaux alors que seul le 4 novembre était férié. Ces mesures ne visent qu’à torturer et faire mourir à petit feu les malades.
Le 6 novembre, ces forces se sont abstenues de transférer des blessés. Quatre d’entre eux, dont trois ayant des maladies internes et de l’appareil digestif et un autre atteint d’une hépatite, attendait depuis longtemps mais ont donc raté leur rendez-vous.
Les agents irakiens continuent d’imposer l’embargo inhumain en ce qui concerne la logistique. Depuis quatre semaines l’entrée de l’essence à l’intérieur du camp Liberty est bloquée.
Pourtant selon l’accord entre les habitants, le gouvernement irakien et la mission de l’ONU signé depuis deux ans, chaque semaine 800 litres d’essence doivent rentrer dans le camp pour le fonctionnement des véhicules qui servent à déplacer les blessés et les malades à l’intérieur du camp.
Liberty n’a aucune rue asphaltée ou cimentée et le déplacement des malades et des handicapés particulièrement en hiver est extrêmement difficile. Le refus d’approvisionnement en essence a été rapporté par les habitants à la MANUI mais aucune démarche n’a été entreprise.
La Résistance iranienne met en garde contre ces comportements et rappelle l’engagement du gouvernement américain et des Nations-Unies vis-à-vis de la sécurité et de la santé des habitants de Liberty.
Elle appelle d’urgence les Etats-Unis et l’ONU à mettre fin à ces mesures répressives et à lever totalement le blocus médical du camp afin de garantir aux habitants l’accès libre aux soins.
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