CNRI - Selon les rapports reçus d’Iran, la prisonnière politique Négar Haeri, détenue dans la prison de Gharchak à Varamine (près de Téhéran) a été sévèrement battue le mardi 27 octobre. A cause des coups portés, un œil de Négar a été endommagé. Le mois dernier aussi les bourreaux du régime iranien avaient sévèrement battu cette prisonnière politique courageuse.
Un mois après l’arrestation d’un autre dissident, Mohammad-Reza Pour-Shadjari, ses proches ne disposent d’aucune information sur son sort. Un groupe de prisonniers politiques dans la prison de Gowhardacht ont écrit une lettre dans laquelle ils ont protesté contre la disparition soudaine de Mohammad-Reza Pour-Shadjari et ont demandé la libération immédiate et inconditionnelle de ce prisonnier politique.
Par ailleurs, dans la prison de Taybad (ville située au nord-est de l’Iran), au moins 47 prisonniers se trouvent dans le couloir de la mort et certains de ces condamnés à mort seront pendus la semaine prochaine. Ces deux dernières semaines, 17 prisonniers ont été exécutés à Taybad.
Le mercredi 29 octobre, quatre prisonniers kurdes iraniens de confession sunnite (Mamousta Farhad Salimi, Davoud Abdollahi, Kamran Sheikheh et Ayoub Karimi), détenus dans la prison de Radjaï-Chahr à Karaj (ouest de Téhéran), ont été convoqués au Tribunal Révolutionnaire du régime des mollahs. Après avoir été auditionnés par ce tribunal, ils ont été ramenés dans leurs cellules et attendent le pire.
On rapporte également que les autorités entendent transférer le prisonnier politique Arjang Davoudi dans la section de haute sécurité à l’intérieur de la prison d’Evine pour accroitre les pressions sur ce prisonnier résistant.
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