De nombreux habitants ont de graves maladies orthopédiques en raison du transport de charges lourdes à dos d’homme
CNRI - Cela fait maintenant cinq mois que les forces irakiennes refusent de donner aux habitants leurs propres charriots élévateurs pour leurs tâches quotidiennes, les forçant à déplacer des charges lourdes à mains nues ou à dos d’hommes. A cause de cette mesure inhumaine, de nombreux habitants souffrent du dos et des bras et de graves maladies orthopédiques.
En 2012, lors du transfert des Achrafiens à Liberty, les forces irakiennes ont bloqué l’envoi de dizaines de chariots-élévateurs des habitants à Liberty. A la suite des vives protestations des habitants et de leurs représentants, le 21 avril 2012, le représentant spécial de l’ONU a déclaré officiellement aux habitants que le gouvernement irakien leur donnerait trois chariots ; promesse jamais tenue.
En novembre 2012, à la suite de requêtes incessantes, un accord trilatéral avait été conclu entre la MANUI, les habitants du camp et le gouvernement irakien : deux charriots élévateurs avaient été transférés d’Achraf au camp Liberty. Les forces irakiennes ne leur avaient pas donné ces chariots et les avaient conservés au poste de police. Les habitants devaient les avoir dans la journée et les ramener après le travail. Or dès le départ, les officiers irakiens ont posé des obstacles, et ne leur ont permis de les utiliser qu’une fois tous les quelques jours.
Mais cela fait maintenant cinq mois que malgré toutes les requêtes quotidiennes, les forces irakiennes refusent de donner les chariots élévateurs aux habitants. Priver la population du camp de ces charriots au 21e siècle signifie uniquement lui imposer une torture physique et psychologique.
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