CNRI - Le blocus inhumain du camp Libertyen Irak prend chaque jour de nouvelles dimensions et les officiers irakiens renforcent les obstacles au transport des malades à l’hôpital à Bagdad.
Le 11 novembre, des officiers irakiens ont empêché trois habitantes malades de Liberty de se rendre à l’hôpital où elles avaient rendez-vous. Ils ont aussi empêché deux patients atteints du cancer d’être accompagnés de leurs interprètes. Les malades ont dû se rendre à l’hôpital sans traducteur ce qui leur a causé de nombreux problèmes.
Le 12 novembre, des officiers irakiens ont empêché deux patientes de se rendre à l’hôpital sous prétexte que les malades ne peuvent se rendre que dans un seul hôpital. Elles devaient subir chacune une opération aux yeux. C’est la seconde fois cette semaine que le rendez-vous en chirurgie d’une de ces malades est annulé et qu’elle est empêchée de se rendre à l’hôpital.
Le même jour, les officiers ont aussi empêché des interprètes d’accompagner trois malades, obligeant les malades à consulter à l’hôpital sans traducteur.
Déjà entre les 3 et 8 novembre, les forces irakiennes avaient empêché des malades de se rendre à l’hôpital sous de faux prétextes. De cette manière des dizaines d’habitants ont vu annuler les rendez-vous qu’ils avaient obtenus avec de grandes difficultés.
Ces restrictions sont imposées au moment où 53 habitants attendent d’être opérés des yeux mais n’ont pas pu se rendre à l’hôpital en raison des obstacles posés par les forces irakiennes.
La Résistance iranienne met en garde contre ces agissements et rappelle l’engagement du gouvernement américain et des Nations Unies à assurer la sécurité et le bien-être des habitants du camp Liberty. Elle les appelle à intervenir de toute urgence pour mettre fin à ces mesures répressives ainsi qu’à ce blocus criminel afin de garantir aux habitants un accès libre aux soins médicaux.
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