vendredi 13 novembre 2015

Iran : la suite de Rohani en France est formée de terroristes, de tortionnaires et de pasdarans


Iran : la suite de Rohani en France est formée de terroristes, de tortionnaires et de pasdarans

CNRI - Hassan Rohani, le président du fascisme religieux au pouvoir en Iran, sera accompagné par un certain nombre de terroristes, de tortionnaires et de pasdarans lors de ses visites en Italie et en France. Ces individus, comme lui et les membres de son cabinet, ont été impliqués dans la répression, la torture, les exécutions, les prises d’otages et l’exportation du terrorisme depuis plusieurs décennies.
Les antécédents de certains éléments de sa suite sont les suivants :
1. Hamid Abutalebi, adjoint politique au Bureau de Rohani, a été impliqué dans l’occupation de l’ambassade des États-Unis en 1979 et a organisé l’assassinat de M. Mohammad Hossein Naghdi, représentant du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) en Italie le 16 mars 1993. En 2014, Hassan Rohani l’a nommé ambassadeur du régime aux Nations Unies, mais le gouvernement américain a refusé de lui accorder un visa et le régime a dû finir par le remplacer.
Abutalebi, qui ne peut pas nier son rôle dans la prise d’otages, a décidé de le minimiser et de se décrire comme l’interprète du groupe des « Étudiants musulmans partisans de la ligne de l'imam » (Khabar Online, le 9 mars 2014).
Le quotidien officiel « Iran » a publié le 18 novembre 2013 : « En 1980, avec l’occupation de l’ambassade des États-Unis ... M. Abdi et M. Abutalebi se sont rendus en Algérie pour le compte des Étudiants musulmans partisans de la ligne de l'imam et ont invité 17 mouvements de libération dans divers pays, à Téhéran... Nous avons tenu le drapeau de l’unité parmi les opprimés du monde dans une main (des Étudiants de la ligne de l'Imam) et 52 otages américains dans l’autre main. »
Selon les enquêtes de la police judiciaire italienne et des témoignages, Abutalebi a orchestré l’assassinat de M. Naghdi. D’après cette enquête, à l’époque de l’assassinat de M. Naghdi, Abutalebi était ambassadeur à Rome de 1988 à 1992 et était entré en Italie avec de faux papiers et un alias pour commettre son crime. L’enquête de police note : « La décision de cet assassinat a été prise par des personnalités politico-religieuses haut placées à Téhéran et son exécution a été confiée à un groupe qui est venu en Italie dans cet unique but. Leur organisation sur place était en contact direct avec la représentation diplomatique en Italie et notamment avec l’ambassadeur Abutalebi. » D’après la police judiciaire italienne, Abutalebi a été interdit d’entrée dans l’espace Schengen en 2003, étant suspecté d’avoir commis un crime.
Dans les années 1980, Abutalebi a travaillé quelque temps à l’ambassade du régime au Sénégal, mais a été expulsé par ce gouvernement comme persona non grata.
2. Le mollah Hessameddin Ashna, conseiller culturel d’Hassan Rohani et président du Centre d’Études Stratégiques de la Présidence, accompagne également Rohani dans son voyage en Europe. Précédemment, il été adjoint au Ministre des Renseignements et Directeur Général des renseignements de la province de Qom. Il a été nommé Directeur Général des services du Renseignement de Qom en 1992 et a joué un rôle actif dans la répression de la population de cette ville et de ses dissidents religieux, ainsi que dans l’assignement à résidence de l’Ayatollah Hossein Ali-Montazeri, ancien dauphin de Khomeiny qui a été démis de ses fonctions pour avoir protesté contre le massacre des membres de l’OMPI dans les prisons iraniennes. Ce bourreau en chef est devenu Ministre adjoint du Renseignement en 1997 et chef de la section en charge de la persécution des religieux dissidents.
3. Mohammadi Sa’idi, directeur général des compagnies maritimes iraniennes, est un autre compagnon de voyage d’Hassan Rohani. C’est un tortionnaire du Ministère des Renseignements ayant été impliqué dans « les assassinats en série » durant l’année 1998.
4. Nazari, membre des pasdarans, accompagne également Rohani. C’est un officier de la marine des pasdarans et son rôle est d’acheter du matériel nécessaire pour la flotte des pasdaran, dont des rotors spéciaux pour les vaisseaux et navires du régime. Il travaillait avec une entreprise du nom de Marine Amir Kabir et était chargé d’acheter des équipements pour la marine des pasdaran, tels que des moteurs pour ses vaisseaux fournit par l’Italie. »

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