Après le tir de roquettes meurtrier, le gouvernement irakien empêche l’entrée d’objets nécessaires aux réparations
Suite au tir de roquettes meurtrier qui s’est abattu sur le Camp Liberty, tuant 24 personnes et détruisant de vastes portions du camp, le Comité gouvernemental chargé de réprimer les résidents du Camp Liberty, présidé par le criminel Faleh Fayyad, a intensifié le siège inhumain sur le camp.
Samedi 7 novembre, pour la neuvième journée consécutive, des agents du comité répressif ont empêché l’entrée d’articles tels que nylon, clous, etc. nécessaires à la réparation et à l’étanchéisation des baraquements d’habitation et des installations endommagées et ont renvoyé les véhicules transportant ces objets après les avoir bloqués pendant trois jours aux portes du camp.
Cette mesure inhumaine est menée par le comité répressif tandis que beaucoup de baraquements dans le camp ont été détruites ou rendues inutilisables, et beaucoup d’autres dans lesquelles vivent toujours les résidents sont sérieusement endommagées et nécessitent des réparations. Sans réparation, les baraquements ne peuvent pas être utilisés pendant la saison froide, sous la pluie ou lors de conditions météorologiques défavorables.
Faire entrave à l’entrée d’objets nécessaires au camp représente une violation éhontée des droits de l’homme, du mémorandum d’entente signé entre l’UNAMI et le gouvernement irakien le 25 décembre 2011, ainsi que de beaucoup de conventions internationales, et c’est un acte criminel qui justifie une poursuite pénale.
La Résistance Iranienne rappelle à la communauté internationale ses engagements concernant la sécurité et le bien-être des résidents du Camp Liberty et appelle le gouvernement américain, l’Union Européenne, et les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour mettre rapidement un terme au siège de Liberty, de manière à ce qu’après la violente attaque de missiles, les résidents soient capable de faire venir au camp les biens de première nécessité.
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