Mme Radjavi salue les compatriotes azéris et considère que les insulter revient à injurier tout le peuple iranien
Mme Maryam Radjavi, Présidente-élue de la Résistance Iranienne, a salué ses compatriotes azéris qui se sont soulevés en divers endroits du pays, en particulier en Azerbaïdjan oriental et occidental, et dans les provinces d’Ardabil et de Zanjan, affirmant que la terrible offense des mollahs aux compatriotes azéris représentait une insulte à tout le peuple iranien et à ses diverses ethnies, nationalités, religions et croyances. Elle a appelé le peuple iranien, en particulier la jeunesse, à soutenir les azéris en révolte.
Soulignant le rôle remarquable des azerbaïdjanais et des azéris d’Iran dans l’histoire du pays, notamment durant les révolutions constitutionnelle et anti-monarchiste, Mme Radjavi a affirmé qu’aussi longtemps que le régime menaçant du velayat-e-faqih sera au pouvoir, la répression brutale du peuple iranien, ainsi que la discrimination systématique des diverses ethnies, religions, croyances et la création de dissensions entre les différentes segments de la société iranienne continueront.
Mme Radjavi a souligné qu’un grand peuple qui a offert à la nation iranienne des personnalités éminentes telles que Sattar Khan, Hanifnejad et Khiabani pourra sans conteste être à l’avant-garde du mouvement qui renversera le régime inhumain des mollahs avec l’instauration de la démocratie et l’abolition des discriminations ethniques et religieuses et de l’oppression.
Le lundi 9 novembre, les villes de Tabriz, Ouroumieh, Zandjan, Ardebil, Khoy, Maragha, Marand, Naghadeh, Meshkin Chahr, Ahar, Moghan et d’autres villes d’Azerbaïdjan oriental et occidental, les provinces d’Ardabil et de Zanjan, ont été le théâtre de grandes manifestations contre l’insulte du régime iranien aux compatriotes azéris à la télévision d’Etat iranienne, qui est sous le contrôle de Khamenei. En outre, des rassemblements et mouvements de protestation ont également eu lieu dans d’autres villes, dont Téhéran et Chiraz. Les manifestations et heurts ont continué jusque dans la nuit.
Des manifestants à Tabriz et d’autres villes ont dû faire face aux forces répressives qui ont tenté de faire obstacle aux manifestations, durant lesquelles des véhicules de l’Etat ont été incendiés et des personnes ont été blessées et arrêtées. Les forces répressives ont utilisé des matraques, du gaz lacrymogène et des balles en plastique pour attaquer les manifestants qui se défendaient avec des pierres ou en brûlant des pneus et des poubelles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire