Obstruction à l’entrée de nourriture, à la vidange des eaux usées, à l’entrée d’articles de réparation basiques
Suite au barbare tir de roquettes qui a eu lieu au Camp Liberty, lors duquel 23 membres de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI) sont morts et de grandes parties du camp ont été détruites, non seulement le gouvernement irakien n’aide pas la camp à répondre à ses besoins immédiats, mais le Comité Gouvernemental chargé de réprimer les résidents du Camp Liberty, sous les ordres de Faleh Fayyad qui lui-même obéit à Téhéran, a intensifié le siège inhumain du camp ces trois derniers jours.
Ce traitement inhumain a lieu en dépit du fait que ces derniers jours le Secrétaire d’Etat américain, la Haute Représentante de l’Union Européenne, le Secrétaire Général des Nations Unies, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, des représentants des gouvernements britannique, allemand, norvégien... le sénateur McCain, le président du Parti démocrate et les dirigeants du Comité des affaires étrangères du Congrès américain, Amnesty International et d’autres organisations des droits de l’homme, et des centaines de législateurs du monde entier ont condamné le crime barbare du 29 octobre, ont demandé la traque des coupables et leur poursuite en justice, et ont insisté pour que la sûreté et la sécurité des membres de l’OMPI au Camp Liberty soient assurées.
C’est dans ce même contexte que le comité répressif a refusé l’entrée au camp ces trois derniers jours des citernes d’eaux usées louées par les résidents pour la vidange des réservoirs. Cela arrive à un moment où à cause des fortes pluies dans les jours précédant l’attaque la vidange des réservoirs est devenue particulièrement impérative. En outre, les réservoirs d’eaux usées, délabrés, ont encore été détériorés par les ondes de choc des explosions et ils se rompent ou débordent en contaminant l’environnement du camp, véhiculant le risque de maladies infectieuses.
Samedi 31 octobre, le comité répressif a empêché l’entrée et renvoyé des articles basiques de textile, de nylon (pour étanchéiser les baraquements d’habitation et les toits des abris endommagés), et des câbles électriques pour reconnecter les endroits dont l’électricité a été coupée par le flot de missiles.
L’entrave à l’entrée de denrées alimentaires et d’objets essentiels, en particulier à la suite de l’attaque de missiles, est une violation flagrante du mémorandum d’entente qui a été signé par le gouvernement irakien et les Nations Unies le 25 décembre 2011, ainsi qu’une transgression de beaucoup de conventions internationales, et un acte criminel dont les coupables doivent être traduits en justice et punis.
En rappelant l’engagement de la communauté internationale pour la sécurité et le bien-être des résidents du Camp Liberty, la Résistance Iranienne enjoint le gouvernement des Etats-Unis, l’Union Européenne, et les Nations Unies à agir immédiatement pour mettre fin au plus vite au siège du Camp Liberty de façon à ce que ses résidents puissent faire venir dans le camp les éléments toujours plus essentiels depuis l’attaque de missiles.
Retirer le dossier et la gestion du Camp Liberty des mains des agents du régime iranien en Irak est une mesure impérative à prendre dans le but d’empêcher de futures tragédies humanitaires et pour mettre fin au siège criminel de ce camp de réfugiés.
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