vendredi 18 décembre 2015

l’ONU adopte une résolution condamnant pour la 62e fois les violations des droits de l’Homme en Iran


l’ONU adopte une résolution condamnant pour la 62e fois les violations des droits de l’Homme en Iran

L’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution condamnant pour la 62e fois les violations des droits de l’Homme en Iran
Maryam Radjavi : les mollahs qui ont été condamnés 62 fois par l’ONU doivent être traduits devant la Justice pour crimes contre l’humanité
Le jeudi 17 décembre 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution condamnant fermement les violations brutales et systématiques des droits de l’Homme en Iran, en particulier les exécutions massives et arbitraires et l’augmentation des violences et des discriminations contre les femmes et contre les minorités ethniques et religieuses. C’est la 62e fois que l’ONU adopte une résolution pour condamner les violations des droits de l’Homme par le régime des mollahs.
Mme Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne a salué l’adoption de cette  résolution et a déclaré : « Les violation des droits de l’Homme en Iran et les condamnations du régime des mollahs par la plus haute instance internationale pendant des années consécutives durant les trois dernières décennies indiquent clairement que ce régime n’a pas sa place dans la communauté internationale et doit être rejeté par celle-ci.
Les assassins du peuple iranien qui ont un bilan de 120.000 exécutions de prisonniers politiques et sept massacres perpétrés au camp d’Achraf et au camp Liberty doivent être tenus responsables par le Conseil de sécurité de l’ONU et doivent être traduits devant la Justice pour crimes contre l’humanité. Ceci est la seule façon de respecter le vote de la majorité des pays contre les violations des droits de l’Homme en Iran, surtout que la plupart des dirigeants actuels de ce régime ont occupé des postes clés durant les 35 dernières années et ont participé aux crimes contre l’humanité ».
« Ce calcul erroné croyant contenir par le silence les violations des droits de l’Homme, les projets nucléaires, l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme du régime iranien, est une erreur dangereuse qui est uniquement motivée par des intérêts économiques à court terme et des considérations politiques à courte vue. Le régime des mollahs considère l’inaction des Etats face à ses crimes contre l’humanité, comme un feu vert pour poursuivre la torture et les exécutions, ainsi que son bellicisme en Syrie, en Irak et dans toute la région. Cela montre au régime iranien que la communauté internationale n’est pas sérieux dans ses démarches visant à stopper les projet de ce régime pour l’obtention des armes nucléaires », a ajouté Mme Radjavi.
La résolution exprime « de graves préoccupations concernant le nombre élevé et alarmant de l’utilisation de la peine de mort, au mépris des garanties internationalement reconnues, et la poursuite d’application de la peine de mort contre les mineurs et les personnes ayant été âgées de moins de 18 ans au moment de la commission des faits qui leur sont reprochés ».
la résolution appelle le régime iranien « à abolir, dans les textes de lois et dans la pratique, les exécutions publiques et les exécutions effectuées en violation de ses obligations internationales » et « à assurer, dans les textes de lois et dans la pratique, que nul ne sera soumis à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
La résolution exprime de sérieuses préoccupations concernant « toutes les formes de discrimination et autres violations des droits humains contre les femmes et les filles, la violence contre les personnes appartenant à des minorités religieuses reconnues et non reconnues » et appelle le régime iranien à éliminer « dans les textes de lois et dans la pratique toutes les formes de discrimination et autres violations des droits humains contre des personnes appartenant à des minorités ethniques, linguistiques ou autres ».
La résolution invite également le régime iranien « à mettre fin aux restrictions graves et généralisées du droit à la liberté d’expression, d’opinion, d’association et de réunion pacifique » et « à libérer les personnes détenues arbitrairement. »

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