dimanche 27 décembre 2015

Un chef musulman qui devrait être entendu ce Noël


Un chef musulman qui devrait être entendu ce Noël
Un chef musulman qui devrait être entendu ce Noël
Town Hall Ken Blackwell | 25 décembre 2015
« C'est ici mon commandement, que vous vous aimiez l'un l'autre, comme je vous ai aimés. » (Jean 15 :12-13)
Ces mots prononcés par Jésus représentent la véritable essence de Noël en cette saison spéciale. C’est le moment de l’année où nous souhaitons la bénédiction de Dieu pour l’année à venir. Mais c’est aussi le moment de penser à ce qui s’est passé durant l’année qui se termine.
Les actualités mondiales de cette année ont malheureusement été chargées d’horreurs, et le dernier mois de l’année a ramené ces horreurs près de chez nous de manière inquiétante. Le carnage de San Bernardino montre que la menace de l’extrémisme islamique ne connait pas limites et le sentiment de sécurité exprimé par le président Obama plus tôt cette année était peu judicieux.
Alors que nous entrons dans l’année 2016, qui est une année d’élections, une des principales questions actuelles est encore le terrorisme et comment y faire face, notamment celui sous la forme de l’État islamique et de l’extrémisme islamique en général.
Ce phénomène est non seulement un danger pour notre sécurité nationale, mais aussi pour les précieuses valeurs d’une société civilisée. Il a ciblé les concepts fondateurs d’une culture et d’une idéologie de tolérance et a essayé de briser l’amitié et la coexistence entre les musulmans et les chrétiens qui sont une partie de notre société de l’époque moderne.
Pour combattre l’extrémisme islamique, il nous faut une stratégie. Cela inclut des décisions militaires, les services secrets et des mesures d’application ; mais ce n’est pas suffisant. Une part cohérente de cette stratégie consiste à identifier nos alliés dans ce combat et d’entrer en contact avec eux.
Et les meilleurs alliés sont les chefs musulmans modérés qui veulent se battre contre l’extrémisme islamique autant dans les mots que dans les actes, notamment ceux qui possèdent de la légitimité au sein des populations vivant sous le contrôle des groupes extrémistes.
Un excellent exemple d’un tel chef est Maryam Radjavi. En tant que présidente de l’opposition iranienne, elle se bat pour renverser l’autorité des ayatollahs qui ont effectivement amené la politique islamique dans le monde moderne et transformé l’idéologie extrémiste en force globale.
C’est après la révolution de 1979 en Iran que la prise d’otage est devenue une manière de gouverner et les attentats, les attaques suicides et les assassinats sont devenus le modus operandi des États théocratiques.
En tant que musulmane pratiquante, elle a repoussé avec acharnement l’extrémisme des ayatollahs pendant des décennies. Elle croit aussi fermement en la démocratie, la modération, une interprétation tolérante de l’Islam. Mme Radjavi pense que tout ce qui promeut le terrorisme ou la dictature va à l’encontre de l’enseignement de l’Islam, comme tout ce qui viole la liberté des personnes et qui rejette l’égalité des femmes.

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